une balade imaginaire

une balade imaginaire

Publié par Camille Renault

Journal du projet

Deux rouleaux de papiers étalés au sol, un noir, un blanc. Imaginer que ces grands papiers sont des chemins forestiers, dessiner ce qu’il y a sur ces chemins.

S’imprégner, se sentir libre, se déplacer,

On a dessiné des cailloux, des branches, une coccinelle, des empreintes d’animaux, un tronc d’arbre tombé et calciné, des herbes hautes, un pont, des champignons, des ombres, des araignées, un arrêt de chemin, des grosses pierres, des flaques d’eau sales, les trois chemins de Van Gogh, des feuilles, des cailloux, de la poussière, des fourmis, des fraises des bois, des insectes, de l’eau, de la boue,

Les outils : du papier, de la craie grasse, du fusain, des marqueurs, des pastels secs, des crayons, des feutres, des gommes.                        estomper, effacer, recouvrir, frotter,

Nathalie : Quel ressentis vous avez eu à partir de cette expérience ?

-on se sentait libres

-on pouvait se lâcher, avec des crayons, avec les doigts, les mains, représenter ce qu’on voulait, utiliser les outils en expérimentant

-rechercher, essayer, recommencer, sans avoir peur de se tromper

-c’est amusant, ça donne l’envie de dessiner, on est pas obligé d’être bon en dessin

-découvrir les outils nous donnait envie de dessiner

-ça détend, on se lâche, on a pas peur, il n’y a pas de jugement

-quand on a des problèmes, on les oublie, ça nous permet de nous évader

-on a aimer dessiner par terre, en grand, dans des positions bizarres

-on pourrait essayer de dessiner tous les soirs un peu