Dialogue avec une vidéaste

Dialogue avec une vidéaste

Publié par Hamdi Dridi

Journal du projet

La place de la vidéo est une source de réflexion dans ma recherche. La danse rencontre souvent la caméra pour la communication du travail artistique mais la frontalité de la caméra induit souvent une frontalité dans la danse et son expression. Lison Madelpech fait une recherche autour du corps filmant pour tenter de se libérer de la rigidité de la posture de vidéaste ; c'est pourquoi je l'ai invitée à partager des temps de danse et de dialogue.

Lison Madelpech

Comment la danse peut raconter un cinéma ? Une réunion entre deux pratiques qui s’entremêlent pour se bousculer l’une l’autre. La danse devient le moteur de l’image et de son mouvement. Elle amène la perte du corps filmé qui se retrouve découpé, le mouvement qui ne fait que passer. C’est un lâché prise face à la volonté de tout avoir de l’image et de la danse. C’est un transfert qui s’opère, l’œil n’est plus la source directe qui va créer l’image, le regard est ailleurs. Il est disponible à l’environnement dans lequel il se trouve. Il transmet son rôle. Il se déplace jusqu’à la main et le corps tout entier qui décidera de l’image. C’est une manière de s’engager en tant que filmeur, devenant lui aussi danseur. Lison Madelpech

Plan
Thème(s)
Corps et geste