Devant l'école.

Arrivée et Début de Résidence

Publié par Pierre-Philippe Toufektchan

Photographie Sociologie Documentaire

Mon premier jour à l'école, ma rencontre avec mes futurs partenaires à l'école et dans la commune, ainsi que mon premier contact avec la classe de l'école primaire François Albert, à Adriers.

Vendredi 17 janvier 2020. Je me prépare à enfin rencontrer les enseignants et les scolaires de l'école François Albert, située dans la petite commune d'Adriers.

Je suis à Montmorillon, dans le département de la Vienne (86) et il est environ 8h. Une voiture arrive. C'est Amandine, la directrice de l'école, qui vient me récupérer. Elle habite ici et part tous les jours à Adriers pour travailler en tant que directrice et enseignante de la classe des "petits" composé d'enfants de maternelle et d'enfants de niveau CP.
Après une vingtaine de minutes, nous arrivons à l'école. L'école est grande et la cour de récré aussi. Il y a une très belle vue sur un champ peuplé de mouton. C'est calme et plutôt isolé. J'apprends que l'école était auparavant composée de plus de classes, mais depuis, il n'y a que deux classes : celle des "petits", dont s'occupe Amandine et celle des "grands" composé de CE1/2 et de CM1/2, dont s'occupe Caroline. Il y a des salles de classe spacieuses, une grande garderie, une bibliothèque, une salle de sport intérieure, une grande cantine commune et, comme aperçu auparavant, une très grande cour de récréation. Les enfants y sont plus que confortables, car l'effectif total ne dépasse pas les 40 scolaires.

Je rencontre Caroline, avec qui je vais collaborer et mettre en place des ateliers tout au long des cinq prochains mois. Nous discutons du planning et du contenu des prochains jours d'interventions. Ensuite, l'heure indique l'arrivée des enfants et nous les accueillons au portail de l'école. Le cour commence et je me présente aux enfants, très brièvement, puis je m'assoie à une table et j'assiste aux leçons du début de cette matinée. Les enfants sont attentifs, mais le rythme reste soutenu. Aujourd'hui, je reste observateur.

Par la suite, je profite de la récré pour partir à la mairie d'Adriers pour me présenter et indiquer ma présence sur les prochains mois. Le bourg de la commune est très petit donc je suis à la mairie en 3 minutes de marche. Le maire est absent, car ma venue est impromptue, mais cela me permet de discuter du projet avec la secrétaire et de faire passer un dossier de présentation et de communication du projet. J'indique ensuite mon envie et ma nécessité de trouver un logement sur place. Malheureusement, Adriers n'a pas vraiment de ressources pour trouver un logement aussi rapidement.

À mon retour à l'école, pour le repas, je discute de cette question logistique avec l'équipe. Après de nombreux échanges, j'arrive à récupérer plusieurs pistes et je passe une partie de l'après-midi à chercher des solutions pour cette histoire de logements. Je souhaite rester en immersion à Adriers pour avoir le plus d'options concernant mon projet, mais la ville n'a pas de gare. N'ayant pas le permis, je resterai donc très dépendant si je loge dans la commune. La solution serait donc de m'installer dans une ville voisine, comme Montmorillon ou Poitiers. Affaire à suivre (rapidement)...

Il est 16h. C'est la fin de la journée et nous préparons le départ pour Montmorillon avec Amandine. La journée m'a permis d'enfin rencontrer les membres de l'école, les enseignantes, les enfants et de me rendre compte du réel, sur place.

Désormais, je vais intervenir et proposer les premiers ateliers avec la classe de Caroline.

Rendez-vous fin janvier.