Les événements passés

Une formation de trois années pour devenir gardien de voiture ? Entre canular, performance, réflexion critique sur les identités professionnelles et la valeur des diplômes, l’artiste marocain Ismail Alaoui Fdili décline depuis près de deux ans l’UIGV sur tous les supports : formulaires d’inscriptions, mugs, site internet, livrets pédagogiques, stages d’initiation, etc. Participez le temps d’une journée aux portes ouvertes de cette école d’excellence, sur la Dhuys, et découvrez peut-être une future vocation ! En avant-première, vous pourrez aussi tester une application de formation aux gestes de gardien de voiture en réalité virtuelle.

D’abord colocataires et aujourd’hui voisins, les Ateliers Médicis et l’école Kourtrajmé partagent une conviction : les artistes qui empruntent les chemins de traverse ou dont la voie n’était pas toute tracée, portent des langages, des récits, des énergies qui renouvellent la création. Découvrez tout au long d’une journée les œuvres et les expérimentations des premières promotions de Kourtrajmé.

Crimi, c'est une affaire de soul qui ruisselle, une certaine idée du groove qui suinte, à la manière des productions du raï poreux de toutes les influences ou du funk poisseux de la Nouvelle Orléans.

Et si l’endormissement nous permettait de nous réveiller, à nous-mêmes, dans un autre espace du sensible ? Le circassien photographe macédonien Vasil Tasevski a travaillé avec des habitant·es de Clichy-sous-Bois et Montfermeil sur le sommeil, les états modifiés de présence et de perception que permettent d’éprouver le rêve, l’endormissement, l’éveil… Il présente les œuvres créées et les expériences vécues durant cette aventure.

QuinzeQuinze façonne sa propre musique « climatique » et creuse le puits volcanique d’où émerge la puissance fertile du triptyque musical, visuel et narratif qui caractérise le groupe. 

Après trois décennies de tournées retentissantes à travers les continents, les musiciens fondateurs du Taraf de Haïdouks proposent un nouveau projet avec l’emblématique violoniste Caliu. Ils font vivre les musiques populaires et festives des traditions roms avec la même verve et la même virtuosité.  

Puisant son inspiration dans ses origines espagnoles et la culture gitane, Laury Perez alias Mimaa fait se rencontrer trap et flamenco.

15h30 – 17h : Visite de la Biennale d’Architecture et de Paysage et du Pavillon de la Métropole
Exposition Visible-Invisible
Exposition Terre ! Land in Sight !
Exposition Végétal & Architecture – Pavillon de la Métropole du Grand Paris
Notre forêt, performance de Justine Berthillot, circassienne

17h – 18h30 : Table-ronde « Le centre c’est ici ! – Et si le futur des politiques culturelles se créait dans les périphéries ? » - Espace Forum de l’Ancienne Poste

Prenant appui sur l’expérience et le projet des Ateliers Médicis à Clichy-sous-Bois / Montfermeil, les échanges interrogeront la place de la culture dans la création de nouvelles centralités dans la Métropole du Grand Paris.

Nathalie Van Schoor, Directrice générale adjointe de la Métropole du Grand Paris
Dominique Alba, Directrice générale de l’Atelier parisien d’urbanisme
Pierre-Emmanuel Becherand, Directeur général du Fonds de dotation du Grand Paris Express - Responsable de l’architecture, du design et de la culture de la Société du Grand Paris
Renan Benyamina, Directeur délégué des Ateliers Médicis
Nicola Delon, architecte associé fondateur de l’agence Encore Heureux
Meriem Chabani, architecte, Regards associé à l’exposition Regards du Grand Paris
Khadija Barkani, habitante de Clichy-sous-Bois et élève architecte à l’Ecole d’architecture de la ville et des territoires de Marne-la-Vallée


18h30 – 20h : Moment convivial à l’Espace Guinguette de l’Ancienne Poste.

Zinda Reinhardt revendique l’héritage manouche et l’improvisation jazz du maître Django qui coule dans ses veines. Elle chante en sintikès afin d'exprimer au mieux son esprit de liberté et d’aventure, en hommage à ses ancêtres d’Europe de l’Est. Elle pose ses mots délicatement sur une électro-pop composée de vibration house de Detroit, de new wave, de rap.

Une performance sur le rire, les chansons et les larmes créée par Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna avec des habitantes de Clichy-sous-Bois.

Après les Magasins généraux, le Centre Pompidou, Le Parc de La Villette et la Flèche d’Or, Les Chichas de la pensée investissent les Ateliers Médicis à la faveur de leur recette polymorphe : performances, discussions littéraires, ateliers, projections, enregistrement de podcast et live musicaux.

Kady Diarra, originaire du pays Bobo au Burkina Faso, a grandi à Abidjan au sein d'une famille de griots de l'ethnie Bwaba. Enfant, elle s'est formée à la musique et à la danse en participant aux cérémonies de la communauté Burkinabé. Elle offre un condensé d’humanité qui trouve ses racines dans le cœur de l’Ouest africain, entre cultures plurielles et humanisme mondialisé. Elle fusionne musique traditionnelle ouest-africaine (djembé, balafon et n’goni) et arrangements modernes.

Lucas Roxo anime une formation aux techniques de la vidéo et du son et aux métiers du journalisme et de l’audiovisuel.
Elle est ouverte à toutes les personnes qui souhaitent apprendre à se servir d’une caméra, d’un micro, à réaliser des podcasts, reportages et clips vidéos.

L’impulsion première de ce festival est de défendre, soutenir et promouvoir la jeune création malienne et africaine dans son ensemble, en laissant une place significative aux femmes, et en la mettant aussi en vis-à-vis du travail et des réflexions d’artistes internationaux choisis pour leur pertinence et leur capacité à entrer en résonance avec la scène contemporaine malienne.

Le festival est également l’occasion de mobiliser la communauté de danseurs et de performeurs locaux aux travers des workshops donnés par les artistes de la programmation, leur donnant ainsi accès à des oeuvres, des histoires, des pratiques ou encore des techniques qui leur sont aujourd’hui encore trop inaccessibles. 

« Le bar à chicha manque à la littérature française: il ne tient aucun rôle, il est absent. C’est pour cela que l’on a voulu, ici, le transformer en un lieu de fiction. » disent Mehdi Meklat et Badroudine Saïd Abdallah, les inventeurs et éditeurs de ce livre. Ils ont donc invité cinq écrivain·es d’aujourd’hui à imaginer des histoires dans un bar à chicha.

Ces textes seront lus par les auteurs ou par les comédiens Sofiane Bennacer et Oulaya Amamra. Musique par Trustfall.

Avec Faïza Guène, Fatima Daas, Sonia Chiambretto, Mohamed El Khatib et Karim Kattan.

Des écritures et des voix typées, engagées, inattendues et inentendues prennent le plateau à Clichy-sous-Bois/Montfermeil !

Posez vos stylos, prenez le micro ! Vous écrivez des vers, de la prose, du rap, tenez un journal intime, pratiquez le slam ? Montez sur scène pour partager vos écrits, ou confiez-les à un·e comédien·ne qui vous prêtera sa voix.

Des écrivain·es et illustratrices ont arpenté le territoire de Seine-Saint-Denis, rencontré des habitant·es pour tenter de saisir ce temps de l’après confinement. Chargé·es de cette expérience, ils poursuivent leur œuvre littéraire.

Dans le cadre du cycle « Alice Diop, autour de Nous », les Ateliers Médicis et les Laboratoires d'Aubervilliers proposent un workshop à l'attention de vingt apprenti·e·s cinéastes invités par les partenaires du workshop et portant un projet de film documentaire, sous la direction de Yolande Zauberman (cinéaste) et Randa Maroufi (artiste visuelle).

Les Magasins généraux et les Ateliers Médicis s’associent pour proposer pendant trois jours un bar à chicha géant et éphémère, au sein duquel il sera possible de participer à des projections, des débats, des conférences, des performances et des concerts. Un espace bienveillant de paroles, de découvertes et de rencontres avec une nouvelle génération d’artistes, d’écrivains, de penseurs, de journalistes, d’humoristes et de militants.

Avec Achille Mbembé, Mati Diop, Arthur Jafa et des artistes en résidence aux Ateliers Médicis tels Silina Syan, Seumboy Vrainom :€, Alice Diop…

Le podcast Les Chichas de la pensée propose un avant-goût de ce festival avec un jeune artiste invité chaque mois.

Une proposition de Mehdi Meklat & Badroudine Saïd Abdallah.

Depuis le chantier du métro jusqu’au parc de la Fosse Maussoin, au détour d’un stade, d’un lycée ou d’une maison pour personnes âgées, plusieurs kilomètres d’écriture courent sur le bitume, sur les façades et le mobilier urbain. Ce sont les histoires et les voix des habitants qui nous guident à travers leur quartier, peintes avec soin durant une semaine de chantier collectif.