“Les petits mondes rêvés” est un projet de réalisation cinématographique participative d’une mini-série d’animation en stop motion. Création en cours nous permettra de réaliser le premier épisode co-écrit et co-réalisé avec les enfants. À travers ce projet nous souhaitons transmettre aux enfants, par une pratique plastique, créative et cinématographique, le pouvoir de développer leur imaginaire et réussir à le mettre en volume. “Les petits mondes rêvés” développera l’histoire d’une jeune fille qui, tous les soirs au moment de s’endormir, s’envole explorer un nouveau songe. Elle y rencontrera de nouveaux paysages, de nouvelles personnes et créatures imaginaires. Chaque épisode sera un mélange entre notre base scénaristique, nos partis pris artistiques et le travail des enfants qui écriront différentes péripéties auxquelles la jeune fille devra faire face.
Le projet “Création en cours” est l'occasion de commencer et de développer notre nouveau projet de série d’animation “Les petits mondes rêvés” en réalisant le premier épisode.
L‘idée de la série participative nous à donner l’envie de sensibiliser un public sur la traduction d’un imaginaire en expression plastique. Comment apprendre aux enfants à s’inspirer de leurs rêves pour créer un univers ? Comment donner vie aux personnages imaginaires enfouis en chacun de nous ? Ce sont ces questions qui nous poussent, lors de chaque création en animation, à répondre par un savant mélange de techniques artistiques pluridisciplinaires. Ce projet offre les possibilités qu’à travers différents imaginaires personnels, cela emmène vers un nouvel imaginaire collectif.
L’objectif de cette série est de s’affranchir de la barrière entre le monde réel et l’imaginaire grâce au cinéma d’animation. Ce médium est avant tout un moyen de traduire nos idées, nos projets, nos concepts, nos dessins, nos sentiments, nos rêves, et de les animer pour les rendre vivants.
La réalisation d’une série participative permettra donc de faire découvrir et d’apprendre aux enfants les secrets des nombreuses étapes pluridisciplinaires d’un film d’animation : l’écriture, le dessin, l’art-plastique, la photographie, l’informatique et la sonorisation, afin d’atteindre l’aboutissement de toutes ces techniques, un film animé.
Le stop motion, demande une certaine minutie et une grande patience, prendre entre 12 et 25 images pour réussir une seconde d'animation. Et pour ce faire, il faut une organisation en amont du tournage très détaillée, pour concrétiser le scénario en organisant et en répartissant un certain nombre de tâches ainsi que le rôle de chacun lors du tournage tels que : les plans et les scènes qui aideront à la création de décors et pour le bon déroulement du montage, ainsi que les expressions orale des personnages qui aideront par exemple pour l’enregistrement sonore.
L’apparence des personnages, leurs expressions, leurs caractères, leurs démarches, ainsi que les décors dans lesquelles ils évoluent sont autant d’aspects nécessaires pour donner l’illusion de vie aux personnages. Par le biais de l’animation, le défi sera de réussir à créer des émotions à partir de marionnette inanimés, réalisées à partir de matériaux comme le papier, la mousse, la pâte à modeler, l’argile, et en biens d’autres matériaux.
Chaque épisode sera composé de notre base artistique et scénaristique à laquelle viendra se greffer l’imagination des enfants d’une classe de CM1/CM2 ou 6éme.
Notre base scénaristique concernera le début et la fin de chaque épisode : L’histoire d’une petite fille qui rentre dans sa chambre, dehors, le soleil se couche, il est l’heure de dormir. Une fois la tête poser sur l’oreiller, la petite fille sombre dans un sommeil qui la transporte dans un nouveau monde, un nouvel univers. C’est dans cet univers que les enfants pourront laisser libre cours à leur imagination et inventer des personnages rocambolesques, et des décors fantasmagoriques. C’est dans ces nouveaux territoires que cette petite fille va vivre des aventures plus ou moins mystérieuses. Elle n’aura que le temps d’une nuit pour résoudre les problèmes de ces habitants. Une fois écoulée, la magie du songe laissera la place au réveil. La petite fille retranscrit alors dans un carnet intitulé “les petits mondes rêvés”, son rêve de la nuit. On la voit alors s’activer autour de son bureau, à fabriquer et modeler les habitants sous forme de marionnettes puis les installer sur son étagère. Cette ligne conductrice constitue une armature, qui laisse cependant une grande liberté au niveau de l’histoire centrale.
La série est basée sur une mise en abyme, de façon à ce que les enfants participants au projet et les spectateurs s'identifient à l’héroïne à la manière du livre Une histoire sans fin écrit par Michael Ende. Ainsi, chaque épisode contient une deuxième lecture, pour distinguer ce qui se passe dans le monde réel et ce qui se passe dans le monde des rêves. Dans le monde réel, la petite fille écrit un carnet de voyages intitulé “les petits mondes rêves” qui peut être assimilé au titre de la série que le spectateur est en train de regarder. Métaphoriquement, la petite fille obtient le même “pouvoir” que les enfants : celui de transformer son imaginaire en quelque chose de concret et transporte les spectateurs dans un monde imaginaire dont ils reviendront changés grâce au cinéma d’animation.
Par le(s) artiste(s)