Cinq témoins de première main

Au moment d'écrire des pièces de théâtre, ce qui intéresse Mathilde Soulheban, c'est "écrire de la parole". Écrire de la parole demande une écriture qui, lorsqu'on l'incarnerait, en jouant ou en lisant, pourrait nous changer, nous sortir de notre corps, nous aider à nous émanciper de ce que la réalité fait de nous. En résidence au Centre social Agora de Persan (Val d'Oise), elle propose d'écrire un recueil collectif, fait des récits d'histoires personnelles, vécues : un aller-retour entre l'écriture solitaire et le partage en commun. Lus à haute voix, les textes sont ensuite destinés à être enregistrés. Un dialogue entre l'écrit et l'oral, propre au théâtre.