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Article de la Revue

Alors que les Deux-Sèvres ont été au cœur de la contestation des megabassines, la photographe-plasticienne Rebekka Deubner et l’architecte Déborah Feldman s’installent au cœur de ce territoire rural pour deux mois. Avec la complicité de la Confédération paysanne, elles partent à la rencontre des femmes et des hommes qui travaillent cette terre. Ensemble, ils inventent de nouveaux récits et de nouvelles pratiques pour s’adapter aux défis écologiques actuels et anticiper ceux de demain, pour le projet La terre amoureuse.

Installée au cœur de la rhumerie Karukera, la photographe-auteure et plasticienne Cynthia Phibel récolte les souvenirs d’une des plus vieilles cultures de la Guadeloupe. À travers l’histoire de ce véritable « or vert », c’est celle de l’île toute entière qui se révèle à nos yeux, entre hier et aujourd’hui. Travaillant toute la polysémie du mot « culture », c’est plus largement nos manières de vivre ensemble, « d'habiter et rêver un lieu, une île, un péyi » que l’artiste nous propose d’explorer, à travers son projet de résidence Canne à sucre, quatre siècles de mémoire.

Mickael Vis est un artiste visuel qui explore, à travers l'utilisation de photographies, archives et textes, la narration dans l'intime ; pour l'édition 2023 de Transat, il propose un retour dans son quartier d’enfance, à Grigny, pour son projet « Sous le soleil devant les divins ». « Quand on vient d'ici on ne peut pas ne pas être en colère ; on voit tellement de choses qui ne fonctionnent pas » dit-il. Dans une archive télé, en réponse à une question d'une journaliste sur l'importance de l'enfant dans sa conception de la ville, Émile Aillaud, architecte de la cité la Grande Borne à Grigny répond : « c'est pour que l'enfant puisse devenir ici ce qu'il ne serait pas devenu en étant ailleurs ». Michael Vis s'intéresse notamment à la mythologie qui structure l'urbanité de la ville. Lui, qui évoque le lourd « poids » de Grigny, se demande alors ce que cela veut bien vouloir dire, être ailleurs, ici, dans la ville la plus pauvre de France. L'ancien enfant grignois s’installe à nouveau dans cette ville, pour se plonger dans ses archives, retrouver ses proches et amis, raconter ce quartier et ses habitant·es par la photographie.

Événement agenda
Samedi 5 octobre, samedi 9 novembre, samedi 7 décembre 2019