Des écritures et des voix typées, engagées, inattendues et inentendues prennent le plateau à Clichy-sous-Bois Montfermeil.
4 allée Françoise Nguyen 93390 Clichy-sous-Bois
De toutes jeunes auteures – Fatima Daas ou Sephora Pondi – d’autres plus confirmé·e·s – David Lopez, Olivia Rosenthal, Eva Doumbia – des poètes explorant l’oralité – D’ de Kabal, Vîrus : celles et ceux qui font le métier d’écriture partageront la scène avec les amateurs et les aspirants, à l’occasion notamment d’une scène ouverte et de la restitution des travaux d’un groupe d’écriture animé par Abdellah Taïa.
Les textes qui seront partagés durant le festival font la part belle aux identités fortes, plurielles et mobiles. Faire entendre ces voix et ces histoires peut en inspirer d'autres, susciter la curiosité, la familiarité avec la littérature et dans certains cas le désir d’exprimer à son tour une vision et des sensations singulières.
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La petite dernière de Fatima Daas lu par Marie Vialle
Fidélité à son milieu et désir d’envol. Stratégies d’affirmation et envie de rester à sa place : Fatima Daas livre tout en sensibilité, le récit des interrogations culturelles, religieuses, sexuelles, familiales d’une jeune femme qui entend bien prendre la place qui lui convient dans le monde.
Drissa Diarra est un garçon noir. L’année de ses 11 ans, avec ses parents Lamine et Maryama, sa jumelle Ramata et son petit frère Seydouba, il emménage dans un pavillon en province. Alors Drissa rêve sa famille en blonds de télévision : les deux voitures dans le garage, les repas du dimanche. Et surtout le chien. Ce désir de chien devient son obsession. Le bac, le permis à 18 ans et danser en boite, toute la banalité de la jeunesse de France s’incarne dans le corps désiré du canidé.
Éloge des bâtards d’Olivia Rosenthal
Neuf individus s’organisent en résistance dans un univers autoritaire et policier. Pour former progressivement un collectif, ils se dévoilent les uns aux autres. Et si partager nos histoires nous rendait plus forts ?Olivia Rosenthal lit des extraits de son roman, illustrés en direct par Juliette Mancini.
Vous écrivez, dans un carnet, avec votre téléphone ou sur un coin de nappe en papier ? Partagez ce soir vos vers, votre prose, vos récits. Si vous le souhaitez, participez au préalable à un atelier de lecture à voix pour vous entraîner. Et si vous préférez rester en retrait, confiez votre texte à un comédien complice des Ateliers. Avec les étudiants du Master de Création littéraire de Paris 8.
Quelque part entre la banlieue et la campagne, là où leurs parents avant eux ont grandi, Jonas et ses amis tuent le temps. Ils fument, ils jouent aux cartes, ils font pousser de l’herbe dans le jardin, et quand ils sortent, c'est pour constater ce qui les éloigne des autres.
David Lopez lit des extraits de son premier roman, prix du Livre Inter 2018 et prix des Rencontres littéraires de la bibliothèque de Clichy-sous-Bois.
Le masculin dans sa relation au féminin et à lui-même – conférence slamée de D’ de Kabal
Avec deux micros, une loopstation et du human beatbox, D’ de Kabal partage, avec force et poésie, ses réflexions sur ce que l’on nomme « le masculin ».
Jouer avec les lettres, les caractères, imprimer avec des techniques multiples : typo, tampon ou photocopie.
Atelier animé par Gaby Bazin de 16h à 18h.
Fragments de textes avec Abdellah Taïa
En janvier 2019, Abdellah Taïa a sillonné Clichy-sous-Bois pour rencontrer des habitants désireux d’écrire. Le groupe formé à travers ce « casting sauvage », s’est retrouvé deux fois par mois pour écrire et échanger. Pour TYPO, il orchestre une lecture de fragments des textes produits.
En partenariat avec la bibliothèque de Clichy-sous-Bois
La comédienne Sephora Pondi (Désobéir, de Julie Bérès) choisit de partager des textes écrit par elle-même, Rachel Seymour (voix-off) et l’auteur, Mehdi Meklat. Une proposition chorale et musicale, accompagnée par l’artiste Nina Blue
Les Soliloques du Pauvre – Jehan-Rictus par Vîrus
120 ans après la première publication des Soliloques des Pauvres (1897) de Gabriel Randon, dit Jehan-Rictus, c’est au tour de Vîrus de faire ce que seul un rappeur était en mesure de faire : rendre à Rictus toute sa dureté et son oralité.