La manière dont on raconte l’Histoire ne cesse d’évoluer. Par exemple, ce n’est qu’en 1983 que la guerre d’Algérie a fait son entrée dans les programmes scolaires. L’enrichissement de l’histoire ou du « roman national » par les récits de groupes sociaux minorisés ou invisibilisés, en particulier héritiers de l’immigration ou de l’histoire coloniale, fait l’objet de controverses et soulève des enjeux scientifiques, politiques et sociaux. Comment écrire une histoire plurielle et partagée, sans subir ou alimenter ce que certains appellent la « concurrence des mémoires » ?
4 allée Françoise Nguyen 93390 Clichy-sous-Bois