L’agenda

C’est la fête de la musique et cette année, c’est l’Afrique de l’Ouest qui est à l’honneur ! Défilé de mode, découverte d’objets artisanaux, dégustations de spécialités culinaires de divers pays de la région et un grand concert avec des chanteurs et des musiciens du territoire à partir de 20h.

On dit de Djeli Moussa Condé, qu’il est le « griot urbain ». Il est un incroyable joueur de kora, de guitare et une des grandes voix de la scène africaine. Auteur-compositeur, il chante avec intensité et douceur la joie et la paix. « Africa Mama » son nouveau projet est un retour aux sources, les siennes, celles d’une capitale d’Afrique de l’Ouest du XXIe siècle !

Faizal Mostrixx est l’un des talents les plus originaux de la nouvelle scène électronique Est Africaine. Inventeur de «l’électro-tribal», cet artiste ougandais fait la fusion entre DJ et danse urbaine, art du récit et vision musicale.

Le duo d’extraterrestres Ikoqwe, composé du beatmaker & batteur Coqwe (Batida) et du rappeur Iko (Ikonoklasta), ont le visage camouflé par des bandages suite à leur crash sur Terre. Ils mélangent les sonorités traditionnelles angolaises avec le hip-hop et différents genres musicaux électroniques (afro-house, kuduro digital). Ils combattent la noirceur humaine et les clivages nord-sud avec leur musique généreuse et dansante.

Les parades de Mardi gras à La Nouvelle-Orléans sont portées par les percussions et les chants des Big Chiefs et Queens issus d’une quaran- taine de « tribus ». Elles célèbrent la mémoire de deux peuples opprimés, amérindiens et descendants d’esclaves. Lors d’une résidence à La Nouvelle-Orléans auprès de la communauté des Black Indians “Yellow Pocahontas Hunters”, Smaïl Kanouté a été intronisé “Chief Scout”. C’est le premier non afro-américain intronisé dans une de ces communautés. Cette expérience inédite signe le début d’une collaboration artistique et un lien à vie. Cette performance, ce solo, est la première étape pour nous faire partager cette invitation autour de traditions centenaires.

Yakar vous emmène dans les soirées chaudes de Dakar, au milieu des étoiles qui flambent, des grillons qui piaillent, de l’océan qui tangue. Le groupe mélange les instruments et mélodies traditionnelles mandingues à l’électro des temps modernes, réveille la puissance du chant et des percussions du mbalax sur un beat déchaîné, le sens de la danse mené au summum de la fête.

Ils sont fous ces Titanos. Ils débarquent avec leur univers loufoque, dans leur monde de fête foraine 100% coloré – 100% bonne ambiance. Ils proposent d’abord de confectionner et de customiser des vêtements au pistolet à colle à partir de tissus sérigraphiés. On se fabrique ensemble des tenues de dingos. Et ensuite voilà Mascarade, la fête, la procession, la déambulation, le carnaval en attendant le banquet. Mascarade, c’est une improvisation savamment orchestrée, qui déboule de tous les côtés.

Fanfaraï est sans aucun doute la fanfare la plus atypique et cosmopo- lite de France et du Maghreb! Des français de Bretagne, des algériens français, des français marocains, des français jazzeux de France. Fanfa- raï agite sa frénésie sonore, mêlant au raï, chaabi et autre gnawi, des cuivres jazzy, afro-cubains ou tziganes. Après avoir tourné dans 26 pays, sur 3 continents, Fanfaraï vient faire danser la Dhuys pour le dernier soir du festival.