Comment récupérer de l’eau de pluie et la déplacer au fond du jardin ?
Comment irriguer précisément et doucement les racines ?
Comment déplacer facilement l’eau dans le jardin ?
Comment arroser sans les mains ?
À partir de ses questions, on utilise le collage pour générer des idées :
Casquette éponge, goutte à goutte serpillière, château d’eau de poche, arrosoir valise, entonnoir géant pour arroser les carottes … Chaque idée lance les débats aussi bien sur des réalités techniques qu’esthétique.
Il n’y a pas d’attente particulière sur la faisabilité, au contraire, on cherche à s’extraire au maximum des typologies existantes pour proposer des idées librement. L’exercice est un peu déroutant pour certain.es et les premières idées se ressemblent, mais en s’appuyant sur les formes prédécoupées chacun.e arrive à développer son idée et ses envies les plus folles au fur et à mesure de la séance. Lors de la restitution, j’oriente les idées sur les points intéressants en précisant les points qui marchent moins et ceux qui nous semble prometteurs pour la suite.
Pour rendre ça plus concret (et s’amuser) on se donne le défi de concevoir par groupe des objets avec des tuyaux, des entonnoirs, des bouteilles, des éponges et du scotch pour remplir le plus rapidement possible des verres de la cantine. Ça nous permet d’imaginer des objets rapidement et de voir certains principes physiques lié à l’eau compliquée à comprendre. On parle de précision, de débit, de faciliter le déplacement et même de vase communicant ...
C’est aussi un moment libre de création liée à un usage précis qui nous permet de mettre nos casquettes de designer et de s’amuser sous les premiers rayons de soleil de juin !