« C’est un atelier entre mode et sculpture. L’idée c’était de faire des sculptures à porter. » En période de post-confinement, alors que la distanciation physique est toujours en vigueur, le travail d’Amandine Maas semble faire lien, comme si ses sculptures étaient des médiatrices entre deux mains, deux corps ; elle a par exemple créé des sculptures qui lient, où l’un et l’autre peuvent passer leur main et se balader ensemble au travers d’une exposition, reliés par une petite sculpture portative.
Après un mois de résidence et une épaisseur de liens très dense, ces sept femmes Yézidies et l’artiste architecte et réalisatrice Sara Harakat présentaient le fruit de leurs échanges à La Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes de Saint-Chély-d’Apcher. L’occasion de se présenter et de créer du lien avec cette communauté arrivée en mai 2019 dans cette ville de moins de cinq mille habitants.