Le textile, fil d'Ariane de l'Histoire audoise raconte un territoire au prisme des textiles d'hier et d'aujourd'hui. Dans une région chargée de mémoires, Nàto Bosc-Ducros tire le fil d'Ariane de savoirs-faire anciens pour rendre compte du monde d'aujourd'hui et de celles et ceux qui y vivent. Cet été, l’ancien étudiant en arts décoratifs part à la découverte du territoire audois et des 338 habitant.e.s du village de Cenne-Monestiés, accompagné par l’association Arbor'Essences, spécialisée dans l’agriculture urbaine.

média audio

Article de la Revue

Comment prendre soin de celles dont l’esprit et le corps ont été brisés ? C’est la question à laquelle essaye de répondre la circassienne Inès Maccario. Avec son résidence Transat, Réparer les (sur)vivantes, elle pose pour quelques mois ses valises dans les locaux du centre d'accueil de l’association Olympes de Gouges et part à la rencontre des victimes de violences conjugales. Par l'art et le mouvement, elle leur propose d'explorer de nouvelles façons de se réapproprier leur corps. Un travail d'empouvoirement créatif, nécessaire, pour faire triompher la dignité et le courage de ces femmes.

Article de la Revue

Alors que les Deux-Sèvres ont été au cœur de la contestation des megabassines, la photographe-plasticienne Rebekka Deubner et l’architecte Déborah Feldman s’installent au cœur de ce territoire rural pour deux mois. Avec la complicité de la Confédération paysanne, elles partent à la rencontre des femmes et des hommes qui travaillent cette terre. Ensemble, ils inventent de nouveaux récits et de nouvelles pratiques pour s’adapter aux défis écologiques actuels et anticiper ceux de demain, pour le projet La terre amoureuse.

média vidéo

Article de la Revue

Tout arrêter, ouvrir une parenthèse hors du temps. Installé pour quelques mois dans le centre psychiatrique de Montfermeil, le quatuor Slow Down (Jonas Réal, Marie Salvat, Tom Caudelle, Benjamin Garson) travaille avec les résident.e.s du lieu sur nos rythmes intérieurs, individuels comme collectifs. Une ode à la méditation et à l’introspection au cœur de la Seine-Saint-Denis, avec Regarder en soi.

Installée au cœur de la rhumerie Karukera, la photographe-auteure et plasticienne Cynthia Phibel récolte les souvenirs d’une des plus vieilles cultures de la Guadeloupe. À travers l’histoire de ce véritable « or vert », c’est celle de l’île toute entière qui se révèle à nos yeux, entre hier et aujourd’hui. Travaillant toute la polysémie du mot « culture », c’est plus largement nos manières de vivre ensemble, « d'habiter et rêver un lieu, une île, un péyi » que l’artiste nous propose d’explorer, à travers son projet de résidence Canne à sucre, quatre siècles de mémoire.

Ce ne devait être qu'un lieu de résidence pour quelques mois, c'est finalement devenu le véritable foyer de choix et de cœur de Sara Harakat, architecte et artiste multidisciplinaire. La commune de Marvejols en plein cœur de la Lozère, accueille cet été le nouveau projet, Semer le soleil, cultiver le commun, de cette complice au long cours des Ateliers Médicis. Cette saison, elle a choisi d'imaginer un véritable « chantier culinaire », en partenariat avec l'ESAT et Les Jardins de Cocagne, pour une cuisine mobile, responsable et collective ! Main dans la main, Sara Harakat, habitants et travailleurs en insertion se sont lancés un défi :  construire un four solaire et organiser un grand banquet pour réunir chacun et chacune.

Article de la Revue

En quoi nos vulnérabilités peuvent-elles devenir un appui à la création artistique ? C’est la question à laquelle tente de répondre l'artiste Anna Kawadji qui s’est installée pour 3 mois en Seine-Saint-Denis, dans un Service d’Accueil de Jour, pour personnes en situation de handicap, avec son projet Au rythme dû... des corps. Créant des objets musicaux et des performances sonores, elle ouvre un dialogue et embarque chacune et chacun pour rêver et agir sur le monde autrement.

Faire parler les entrailles d’une mine d’amiante désaffectée à Canari, c’est le défi que s'est lancé l'artiste Eugénie Zuccarelli. Accompagnée de Corsica Luce et de sa présidente, véritable gardienne de la mémoire de la région, elle révèle l’histoire de ce minerai et de celles et ceux qui ont passé leur vie à l'extraire, à travers son projet Mémoires gravées dans la roche. Par son approche à la croisée de la recherche, du design et de la création, l’artiste révèle au grand jour toutes les vies de ce lieu, celles enfouies d'hier comme celles promises, demain.

Dans Pajubá, langage secret, langue vivante, premier épisode de PAM 93°39'0", le photographe et vidéaste brésilien Paulo Accioly Lins de Barros raconte sa résidence Transat, réalisée aux côtés de femmes trans brésiliennes de l'association Prévention Action Santé Travail pour les Transgenres à Paris. Au fil de ces rencontres, il découvre l'importance du Pajubá, un dialecte utilisé par les travailleuses du sexe au Brésil, et s'attelle à constituer son premier dictionnaire visuel. 

Alexandre Roccoli poursuit au Carreau du Temple (Paris 3e) son travail initié en résidence aux Ateliers Médicis. Il propose aux habitants et habitantes des ateliers de recherche et d’expérimentation afin de nourrir sa création chorégraphique.

Mickael Vis est un artiste visuel qui explore, à travers l'utilisation de photographies, archives et textes, la narration dans l'intime ; pour l'édition 2023 de Transat, il propose un retour dans son quartier d’enfance, à Grigny, pour son projet « Sous le soleil devant les divins ». « Quand on vient d'ici on ne peut pas ne pas être en colère ; on voit tellement de choses qui ne fonctionnent pas » dit-il. Dans une archive télé, en réponse à une question d'une journaliste sur l'importance de l'enfant dans sa conception de la ville, Émile Aillaud, architecte de la cité la Grande Borne à Grigny répond : « c'est pour que l'enfant puisse devenir ici ce qu'il ne serait pas devenu en étant ailleurs ». Michael Vis s'intéresse notamment à la mythologie qui structure l'urbanité de la ville. Lui, qui évoque le lourd « poids » de Grigny, se demande alors ce que cela veut bien vouloir dire, être ailleurs, ici, dans la ville la plus pauvre de France. L'ancien enfant grignois s’installe à nouveau dans cette ville, pour se plonger dans ses archives, retrouver ses proches et amis, raconter ce quartier et ses habitant·es par la photographie.

« Peut-on retrouver le goût de ce qui n’est plus ? Le goût d’avant les grands bouleversements, les catastrophes, le chaos. La cuisine permet-elle de tisser des ponts entre l'avant et l'après, d'incarner les souvenirs, de donner une voix aux ancêtres, aux absents à travers nos gestes, les mots, les plats ? La cuisine permet-elle d’échapper à la temporalité et d’en créer une nouvelle ? » c’est ce que se demandait Lila Lou Séjourné, artiste plasticienne, avant de commencer sa résidence « Cuisine archéologique en Iparalde » à l’Ehpad Ramuntcho de Bidart.

Adèle Edwards et Valentin Fleury se sont installé·es à l'Ehpad Saint-Joseph de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) pour leur résidence « Intérieur Jour ».

Cécile Rivet était en résidence à l'Ehpad Les Acacias de Montigny-lès-Metz (Moselle) pendant un mois et demi. Alors qu'elle prévoyait initialement de ne travailler qu'un court-métrage d'animation, ce temps de résidence lui a permis d'enrichir cette forme travaillée et d'expérimenter, pour la première fois, celle du spectacle vivant : « je n'aurais jamais imaginé ça car je viens pas de ce milieu ; en fait, je ressors avec plein de nouvelles idées pour mon travail et c'est super ! »

« Comme La Mer » c’est au départ une envie de film de la réalisatrice Narimane Baba Aïssa ; l’envie de parler de ses proches femmes qui, comme elle, ont vécu l’exil, les trajets migratoires, l’arrivée dans un nouveau pays et la prise de large. Autant de ruptures que l’artiste souhaitait conter au féminin.

Emma Rivet, artiste, était installée en résidence au Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale "La Roseraie" à Agen qui accueille des femmes et des enfants.

Par Léo Lefort Eva Bedon

Leo Lefort et Eva Bedon plongent dans ce moment de bascule vers l’âge adulte. Ils explorent la thématique du mouvement : rester ou partir de l’endroit dans lequel on grandit, tantôt repoussoir, motivant ou engluant, et cette exploration se fait avec des jeunes vosgiens qui traversent ce passage.

Avec leur projet de « Banquet », Manon Hachad et Lucas Bonilla se sont installés dans le jardin de l'association La Clède, un centre d'accueil pour demandeurs d'asile (CADA) situé à Alès.

Par Raphaële Bertho

" (…) triste est une ville qui a commencé par une idée,  triste est ce qui ne part pas d'en deçà de l'homme."

François Bon, Décor Ciment, Paris, Editions de minuit, 1988, p. 95.

D’avril à mai 2023, le journaliste Justin Morin et les élèves de CM2 de l’école Louis Pasteur de Clichy-sous-Bois se sont intéressés à la liberté d’expression. Ensemble, ils sont allés à la rencontre des passants pour les questionner sur les limites à la liberté d’expression. Ils ont aussi rencontré des artistes en résidence aux Ateliers Médicis : le collectif ArtLords et Charlie Aubry. Ils partagent leurs réflexions et leurs pérégrinations dans un journal de bord sonore, en cinq épisodes.

Par Amanda Jacquel

Un reportage de la journaliste Amanda Jacquel sur les ateliers de théâtre menés par Sébastien Kheroufi dans le cadre de sa résidence Transat. 

Par Leo Kekemenis

Un reportage de la journaliste Amanda Jacquel sur la création de la pièce De 1964 à 2014  par Julie Vuoso, Regina Ramsl et Guillaume Pons pendant l'été 2022 dans le cadre de leur résidence Transat.

Par Léo Kekemenis

Un reportage du journaliste Léo Kekemenis sur les ateliers de transmission du projet Pink Machine menés pendant l'été 2022 par l'artiste Garance Bonotto dans le cadre de sa résidence Transat.

 

Un reportage du journaliste Lucas Roxo sur le projet de Paulo Accioly mené pendant l'été 2022 dans le cadre de sa résidence Transat.