Nos voyageurs commencent à ressentir le mal du pays. Pour se donner du courage, ils se remémorent les instants précieux vécus avant de partir.
Nous discutons avec les élèves de cette notion de souvenir. De ce bien impalpable qui peut pourtant nous réconforter dans les moments difficiles. Avec qui ? Quel moment de la journée ? Quels sont nos sentiments ? Est-ce un moment extraordinaire ? Une partie du quotidien plus douce que les autres.
J’aimais les tours en tracteur avec Papi, dans les vignes, avec les odeurs de raisin en septembre. Enzo
Le parc me manque, j’aime bien y jouer. Timy et Maman aussi. Ils disent que c’est dommage qu’il fasse froid. Le soleil commence à baisser. Ça sent les fleurs et les arbres. Liam
Ce qui me manque de Hermerswiller c’est l’accueil le matin à l’école quand il pleut. Car on pouvait se cacher et faire entre guillemets n’importe quoi avec les copains. Ça ne sentait rien et ça me manque car c’était amusant. Clément
La séance suivante nous envisageons le retour pour nos aventuriers à Soultz-sous-Forêts. Ce moment est illustré par des dessins de la ville réalisés au papier carbone.