Chacun participera à la réflexion et proposera un dialogue autour des actions menées ou envisagées à Clichy-sous-Bois/Montfermeil, à partir des questions suivantes adressées à « l’urbanisme transitoire » : quelles motivations ? quelle participation ? quelle gestion ?
Pour fêter le lancement du livre Traduire le Grand Paris, les Ateliers Médicis accueillent les photographes, les auteurs et les partenaires pour une rencontre conviviale autour de la deuxième année de la commande photographique nationale menée en coopération avec le Centre national des arts plastiques.
Cette publication donne à voir les images en train d’être réalisées, les expériences des artistes dans le Grand Paris, ainsi que le croisements de différents regards, critiques et fictionnels, sur leurs projets.
Traduire le Grand Paris propose les premières images des projets des photographes de la deuxième année des Regards du Grand Paris :
Camille Ayme,
Hannah Darabi et Benoît Grimbert,
Sylvain Gouraud, Gilberto Güiza-Rojas,
Francis Morandini,
et Po Sim Sambath,
Mis en regard avec les textes de :
Sakina Bahri,
Raphaële Bertho
et Edouard Zambeaux
En 2017, Julien Revenu, auteur de bande dessinée, est artiste et chercheur associé aux Ateliers Médicis. Pendant toute cette année, à chacun de ses séjours à Clichy-sous-Bois et Montfermeil, il dessine les personnes rencontrées, mais aussi les lieux, barres d'immeubles, jardins partagés, petits pavillons. Au cours de sa période de recherche, il fait état de ses découvertes, de ses doutes. Avec humour, il documente aussi ce que c'est d'être un artiste en résidence, aux prises avec un album à concevoir, et qui ne se laisse pas écrire si facilement...
Film-trace d’une après-midi de conte documentaire sur une place publique au fond des banlieues, en lisière des forêts, entre Clichy-sous-Bois et Montfermeil, à peu près au milieu du monde : ça aurait pu s’appeler "Sur le passage de quelques personnes à travers une assez courte unité de temps", si le titre n’était pas déjà pris. Assez courte unité qui embrasse ici une soixantaine d’années, ayant vu la naissance, le déclin, l’abandon, puis la démolition-reconstruction quasi complète d’un Grand Ensemble parmi les plus stigmatisés du pays.
Pour favoriser les échanges des métiers du faire et du savoir-faire, les Bâtisseuses et Aman Iwan, deux collectifs engagés dans le renouvellement des pratiques et des usages, invitent des étudiants issus des métiers d’art, de l’architecture et du design à participer à des workshops autour de la terre crue, en portant une attention particulière aux territoires, à leurs populations et au dialogue des langues et des identités.
Le programme
Après deux années d’élaboration, de comités en ciné-clubs, de films en festivals, les chantiers se précisent et les partenariats progressent. Chaque mois, une séance aux Ateliers Médicis, une autre au Centre Pompidou – et d’autres avec de nombreux partenaires dont Cinémas 93 et les Laboratoires d’Aubervilliers – animent une communauté déjà grande. Le corpus de films s’enrichit également et de nouvelles contributions viennent l’éclairer.
Miksi ouvre grand la scène aux élèves de l’école Marie Pape-Carpentier et du Conservatoire Gilbert Klein de Clichy-sous-Bois.
Rencontre avec des acteurs du Football Club de Montfermeil, un des clubs formateurs les plus reconnus de France.
Avec Cheik Doukouré, réalisateur et Sebe Coulibaly, footballeuse professionnelle
Banlie.ue (documentaire, 52’, 2023) de Waël Sghaier
Et si un habitant de Pantin avait plus en commun avec un habitant du quartier du Raval en Espagne qu’avec un habitant du 5e arrondissement de Paris ? Waël Sghaier, réalisateur originaire de Seine-Saint-Denis s'est posé cette question pour porter un regard différent sur la banlieue.
→ À partir de 16 ans
Chorégraphe : Smaïl Kanouté
Interprètes : Smaïl Kanouté, Jhordan Lunarte et Nala Revlon
Musique : Paul Lajus et Julien Villa
Création Lumière : Olivier Brichet
Régie Lumière : Baptiste Barthel
Costumes : Xuly Bët
Assistant chorégraphique : Moustapha Ziane
Cheb Hasni, Je vis encore ! de Djamel Khelfaoui (documentaire, Algérie, 52', 2008)
À travers un documentaire itinérant ponctué d'ateliers sur la photographie et la vidéo, La Chaise Pliante à Mayotte explore les récits d'identités multiples et d'héritages pluriels des habitants de l’île au sein de l'archipel des Comores, mettant en lumière ce qui les unit aux résidents de Seine-Saint-Denis.
Nicolas Fraiseau, seul en piste, repousse les lois de l’équilibre en tanguant, chutant, se relevant, retombant et interroge la fragilité de l’artiste. Sur une structure de mât chinois tenue avec des sangles de cent kilos, le circassien nous présente un spectacle envoûtant, remplis de prouesses techniques et physiques qui nous tiennent en haleine.
Un spectacle du Collectif Sismique
Mise en scène - Christophe Huysman.
Après une invitation à intervenir sur la façade de l’actuel bâtiment des Ateliers Médicis avec Un cadeau pour Amytis, Rayan Yasmineh poursuit ce projet d'installation en investissant les palissades du chantier du futur bâtiment avec Pérégrination vers l’Est, une invitation à une marche vers un voyage lointain, édénique.
Depuis une dizaine d’années, LABELLE s’est fait un nom en créant son propre mélange musical, croisant ses racines réunionnaises et afro-indiennes avec les musiques électroniques et occidentales. Profond mélange d’organique et d’électronique, de respiration et de rythmes endiablés, de ciel et de terre, résumé d’un sobre électro-maloya.
Son dernier album NOIR ANIMA, est une immersion dans les recoins les plus sombres de la psyché, qui nous en apprend davantage sur la personne qui produit cette musique hors du commun.
→ Performance live à 20h
Ariel Tintar, artiste en perpétuel mouvement entre l'Occident et les Caraïbes, navigue entre les langues et les cultures, fusionnant le français et le créole dans une pop élégante et plurielle.
Ses créations musicales, imprégnées de son parcours international (passant par la Martinique, Paris, le Maroc, Brasilia…), dénoncent le racisme et les mensonges du passé tout en célébrant les rencontres et les amitiés forgées le long de son chemin. Son dernier disque, authentique et intime, offre un espace universel où l'on explore ces thématiques avec profondeur et sincérité.
Maya Kamaty, chanteuse réunionnaise, fusionne avec brio le Maloya traditionnel de son île avec des influences pop modernes, créant ainsi un style musical unique. Son engagement transparaît dans ses paroles empreintes de fougue et de ténacité, exprimant une rage profonde et une urgence propre aux cultures urbaines.
Son plus récent opus, "Sovaz", marque un virage vers des sonorités plus contemporaines, mariant des éléments acoustiques avec des arrangements électroniques, capturant ainsi une essence urbaine transgressive, non policée et parfois insolente.
Le Chapiteau de la Fontaine aux Images s’associe aux Ateliers Médicis afin de proposer une programmation festive autour de la culture créole.
Rituals Riots crée une musique qui devient un rituel de transe, une célébration du pouvoir transformateur des sons. Le Maloya, le vaudou haïtien et le rock s’entremêlent dans des compositions où chaque note agit comme une incantation.
Plus qu’un groupe, c’est une communauté d’âmes unies par la musique, célébrant la culture créole.