Alors que les Deux-Sèvres ont été au cœur de la contestation des megabassines, la photographe-plasticienne Rebekka Deubner et l’architecte Déborah Feldman s’installent au cœur de ce territoire rural pour deux mois. Avec la complicité de la Confédération paysanne, elles partent à la rencontre des femmes et des hommes qui travaillent cette terre. Ensemble, ils inventent de nouveaux récits et de nouvelles pratiques pour s’adapter aux défis écologiques actuels et anticiper ceux de demain, pour le projet La terre amoureuse.
Tout arrêter, ouvrir une parenthèse hors du temps. Installé pour quelques mois dans le centre psychiatrique de Montfermeil, le quatuor Slow Down (Jonas Réal, Marie Salvat, Tom Caudelle, Benjamin Garson) travaille avec les résident.e.s du lieu sur nos rythmes intérieurs, individuels comme collectifs. Une ode à la méditation et à l’introspection au cœur de la Seine-Saint-Denis, avec Regarder en soi.
Installée au cœur de la rhumerie Karukera, la photographe-auteure et plasticienne Cynthia Phibel récolte les souvenirs d’une des plus vieilles cultures de la Guadeloupe. À travers l’histoire de ce véritable « or vert », c’est celle de l’île toute entière qui se révèle à nos yeux, entre hier et aujourd’hui. Travaillant toute la polysémie du mot « culture », c’est plus largement nos manières de vivre ensemble, « d'habiter et rêver un lieu, une île, un péyi » que l’artiste nous propose d’explorer, à travers son projet de résidence Canne à sucre, quatre siècles de mémoire.
En quoi nos vulnérabilités peuvent-elles devenir un appui à la création artistique ? C’est la question à laquelle tente de répondre l'artiste Anna Kawadji qui s’est installée pour 3 mois en Seine-Saint-Denis, dans un Service d’Accueil de Jour, pour personnes en situation de handicap, avec son projet Au rythme dû... des corps. Créant des objets musicaux et des performances sonores, elle ouvre un dialogue et embarque chacune et chacun pour rêver et agir sur le monde autrement.