Les événements passés

La danse electro, dite electro ou electro dance, est une danse urbaine née en France, principalement dans les clubs, et il se trouve que plusieurs de ses pionniers et de ses représentants les plus reconnus sont originaires de Montfermeil !

Deux d’entre eux ont fondé, avec trois autres complices, le groupe Electro Street et sont devenus en dix ans les ambassadeurs de cette discipline. Plusieurs fois Champions du Monde, les Electro  Street se sont aussi fait remarquer dans des films.

Ou plutôt, ne pas vraiment disparaître d'un coup, comme un tour de magie, mais plutôt se cacher, ne pas montrer ses vraies envies, cacher ses mouvements et sa peau, paraître, devenir un vêtement fantôme, une image sociale, un corps mouvant : être à l'abri du regard des autres pour pouvoir être soi.

Considéré comme le Prince du Raï 2.0, Sofiane Saidi débarque avec Mazalda, un groupe de six musiciens, pour faire danser et vibrer en mêlant les sons d’aujourd’hui aux ondes du Nord de l’Afrique, les basslines des synthés, la gasbah électronique et les synthés-zurnas, la batterie branchée sur une derbouka-beat imbattable...

En écho au hashtag #Never21 conçu par le mouvement Black Lives Matters pour dénoncer les décès qui rongent la jeunesse discriminée des quartiers pauvres, Smaïl Kanouté rend hommage aux victimes des armes à feu de New-York, Rio de Janeiro ou Johannesburg… qui décèdent avant l’âge de 21 ans.
 

Alors que l’artiste Khalil Nemmaoui est sélectionné pour la commande des Regards du Grand Paris, et qu’il s’apprête à venir s’installer quelques mois ici, en Île-de-France, pour rencontrer et passer du temps avec des Chibani·a·s, réaliser avec elles et eux, des images... l’épidémie de Covid-19 surgit et l’artiste se retrouve coincé à Casablanca, là où il vit et travaille.

Casa Lockdown. Les images de cette exposition nous viennent du Maroc, mais où sommes-nous vraiment ? L’artiste a marché dans une ville fantôme. Apparaissent des espaces vides, inquiétants parfois, étrangement familiers souvent.

Sommes-nous dans le quartier des Marronniers, à Clichy-sous-Bois ? Ou sur la Route nationale 3 entre Bondy et Pantin ? Sommes-nous étrangers dans un paysage familier ou chez nous, nulle part ?

-> Entretien de Khalil Nemmaoui à propos de l'exposition et de la poursuite de son travail

L’invocation propose de déplacer le vocabulaire du séminaire pour imaginer une veillée où des voix se tissent, se répondent et se croisent avec des musiques et des sons live, en écho à la pièce The Wake. The Living and The Dead Ensemble invitent artistes, penseur·euses et alli·és à invoquer les morts et les vivants, les histoires et les idées pour former l’espace éphémère d’une archive vulnérable.
Avec la participation de The Living and The Dead Ensemble, Kader Attia, Françoise Vergès, Rasha Salti, Kaiama L. Glover, Bonaventure Soh Bejeng Ndikung, Abhishek Nilamber, Elena Aguido, Arlette-Louise Ndakoze, Lynhan Balatbat…

Jo Güstin présente 33 leçons, comme autant d'anecdotes autour des langues, et autant d'années d'existence.
Elle dessine au gré de courts récits drôles et parfois mordants une autobiographie intime et sensible.

Chaque année, le·la lauréat·e des Rencontres littéraires de Clichy-sous-Bois dispose d’une carte blanche pour une représentation ou une lecture aux Ateliers Médicis. Avec son roman Ah Sissi, il faut souffrir pour être française, l’écrivaine Jo Güstin est la lauréate de l’année 2020.

À Clichy-sous-Bois et Montfermeil, on parle et on rêve en plusieurs langues. Spectacles, créations, expositions, lectures, cours de langue : quatre jours de fête et de partage des savoirs avec les artistes en résidence aux Ateliers Médicis et les habitant·e·s.

Venez découvrir l’anglais, l'arabe irakien, l'arabe marocain, l'arabe tunisien, l'araméen, le bandjounais, le créole haïtiens, l'espagnol, l'hindi, l'italien, le kabyle, le lingala, le malinké, le pandjabi, le peul, le soninké, le tamoul ou le turc, les habitant·e·s de Clichy-sous- Bois et de Montfermeil se transforment en professeurs et ambassadeurs.

Depuis cinq ans un collectif de personnes, les petits dèj's solidaires offre chaque matin, au jardin d'Éole, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, un petit déjeuner à ceux qui en ont besoin. Chaque matin, il faut faire chauffer l'eau, couper le pain, tartiner la confiture. Chaque matin, des dizaines, voire des centaines de personnes attendent patiemment leur café chaud et leur sandwich. Il y a des sourires, des paroles échangées, il y a des embrassades et même de la danse. Pendant un temps, nous avons installé notre caméra pour capter la parole et les gestes de ceux qui fabriquent, chaque matin, ce petit jardin d'hospitalité.

L’expérience en ligne de « The Wake » propose de découvrir la captation de la pièce réalisée à l’été 2020 aux Ateliers Médicis accompagnée de lettres vidéo réalisées par des membres de The Living and The Dead Ensemble et de fragments de scènes tournées à Clichy-Montfermeil et Haïti.
À chaque présentation publique, le montage de cette œuvre en devenir évolue et s’enrichit. Le voyage nocturne présenté dans le cadre du festival VOST annonce le séminaire poétique en ligne « Les Veillées » co-organisé en mai par les Ateliers Médicis et Savvy Contemporary (Berlin) et où sera déployée de multiples manières la question des archives vulnérables avec Kader Attia, Françoise Vergès, Rasha Salti, Bonaventure Soh Bejeng Ndikung et bien d’autres.

Durée : 1h05

The Wake est une performance écrite et interprétée par The Living and the Dead Ensemble. Une coproduction Spectre Productions, Le théâtre de l’Usine (Genève), Les Ateliers Médicis (Clichy-Montfermeil), Kunstenfestival des Arts (Bruxelles), Z33 (Aalst) et Savvy Contemporary (Berlin)
 

À l'image du scrolling permanent des réseaux sociaux, une caméra balaie l'espace et s'attarde sur différents profils de jeunes influenceurs, qui exploitent leur propre image comme la seule perspective de célébrité et d'avenir professionnel.  La mise en scène de « Dans mon réseau » assimile notre regard à celui d’un homme de ménage, témoin d’une autre génération. 

Les membres du club des lecteur·rice·s « L’Envers des livres  » vous proposent une émission de radio avec Bérengère Cournut et Marie Cosnay dans le cadre du festival Hors Limites.

Lucas Roxo anime une formation aux techniques de la vidéo et du son sur le thème : « présentation télévisuelle et radio » dans le cadre d'un cycle de trois formations.

• Tournage et montage vidéo, 9 janvier 2021
• Tournage et montage son - monter son propre podcast, 20 février 2021
• Présentation télévisuelle et radio, 20 mars 2021

Conversation entre Fatima Daas et Muthoni Drummer Queen, dans le cadre du Sommet de Septembre d’Africa 2020. En live sur nos plateformes.

Un atelier de découverte de la gravure taille-douce avec Mathilde Payen. Une technique d'impression traditionnelle sur un support original : le Tetra pak ! 

Chaque participant·e réalisera une série d'illustrations, qu'il gravera ensuite sur brique de lait. Une fois imprimées, les gravures seront reliées en livre accordéon, pour raconter une histoire.

Lucas Roxo anime une formation aux techniques de la vidéo et du son sur le thème : « tournage et montage son - monter son propre podcast » dans le cadre d'un cycle de trois formations.

• Tournage et montage vidéo, 9 janvier 2021
• Tournage et montage son - monter son propre podcast, 20 février 2021
• Présentation télévisuelle et radio, 20 mars 2021

Du fil et une aiguille pour broder un visage, enregistrer nos voix et lui donner vie.

La marionnettiste Flavie Chauvin accompagne les enfants dans les coulisses du théâtre d’ombres.

Lucas Roxo anime une formation aux techniques de la vidéo et du son sur le thème : « tournage et montage vidéo » dans le cadre d'un cycle de trois formations.

• Tournage et montage vidéo, 9 janvier 2021
• Tournage et montage son - monter son propre podcast, 20 février 2021
• Présentation télévisuelle et radio, 20 mars 2021

La Petite dernière, premier roman de la jeune clichoise, Fatima Daas, a marqué la rentrée littéraire. La comédienne Marie Vialle lit des extraits de cet auto-portrait fictionnel choisis avec l’autrice.

« Je m’appelle Fatima Daas. Je suis la mazoziya, la petite dernière. Celle à laquelle on ne s’est pas préparé. Française d’origine algérienne. Musulmane pratiquante. Clichoise qui passe plus de trois heures par jour dans les transports. Une touriste. Une banlieusarde qui observe les comportements parisiens. Je suis une menteuse, une pécheresse. Adolescente, je suis une élève instable. Adulte, je suis hyper-inadaptée. J’écris des histoires pour éviter de vivre la mienne. J’ai fait quatre ans de thérapie. C’est ma plus longue relation. »

Veillée poétique, rencontres avec des auteur·e·s, vidéo-littéraires… le festival se déroule en ligne sur ateliersmedicis.fr et les réseaux sociaux @AteliersMédicis.

Écrivain, ancien joueur de Rugby, Aristide Barraud, met en miroir son cheminement intérieur avec celui du quartier des Bosquets à Montfermeil.

« Enfant, je pensais qu’on vivait en haut des tours pour nous rapprocher des oiseaux et des astres. Depuis quelques années, les tours tombent et parmi nous, je cherche les ornithologues et les astronomes. J’errais autour de ZUP emblématiques en destruction quand j'ai découvert le B5 de la cité des Bosquets, déjà touché, presque coulé comme bataille navale. Barre de béton et de vitres en suspension aux derniers signes de vie balayés étage après étage. J'ai infiltré le chantier, rencontré les démolisseurs. J’y ai passé des mois et des nuits, réglé des choses avec mon histoire, fermé un cycle de destruction. »

Aristide Barraud, blessé lors des attentats du 13 novembre 2015, raconte son histoire dans Mais ne sombre pas (Seuil, 2017). Il a fait l’école Kourtrajmé, section Art et Images en 2019/20. 

À travers le désastre est une traversée de nuit, d’une ville sous confinement, un monologue intérieur d’un jeune homme seul et abandonné qui, malgré l’époque, cherche en vain l’espoir d’un eldorado.

« C’est la fin, c’est ça ? Mais alors, pourquoi personne ne m’a prévenu ? Moi, je ne veux pas avoir le monde pour moi tout seul, je ne saurais pas quoi en faire, moi, du monde pour moi tout seul… » 

À la barre, se succèdent prêtresse, nounou, femme de ménage, sans-papiers, prostituée… Des personnages de femmes noires, hautes en couleurs, délurées, dans des situations à la limite de l’absurde. La Freak, journal d’une femme Vaudou est le récit d’une actrice en proie à ses doutes, ses questionnements et ses rôles. 

Seule en scène, Sabine Pakora interprète le texte dont elle est l’autrice, mis en scène par Frédéric Maragnani.