Les événements passés

À partir d'une idée originale d'Alice Diop, les Ateliers Médicis et le Centre Pompidou, en partenariat avec Cinémas 93,  les Laboratoires d'Aubervilliers et Périphérie, construisent un programme de projections, rencontres et ateliers autour de la sortie en salle du dernier long-métrage d'Alice Diop, Nous.

Accompagner la sortie du film Nous, c’est prolonger le travail de la cinéaste, susciter des dialogues inédits et revisiter notre mémoire collective. Le projet imaginé aujourd’hui par la cinéaste questionne les représentations que donne le cinéma des espaces et des visages des banlieues.

Il préfigure la construction d'une Cinémathèque idéale des banlieues du monde dont l'objectif est de sauvegarder des mémoires perdues et d'apporter reconnaissance aux cinéastes.
Non exhaustif et ouvert, le catalogue de cette cinémathèque est composé par un comité de programmation initial et par divers·es contributeurs·trices. D’abord sans murs, visible dans les lieux partenaires au gré des programmations et prochainement accessible en ligne, cette cinémathèque pourrait à terme intégrer le nouvel équipement des Ateliers Médicis qui verra jour en 2025.

Alice Diop, autour de Nous explore une histoire parallèle du cinéma et a pour ambition de voyager sur tous les continents.
Les États-Unis sont les premiers à proposer des films sélectionnés par le comité de programmation, diffusés dans des universités à travers le pays au cours de l'année 2021-2022, grâce au soutien de l'Albertine Cinémathèque — un programme des services culturels français aux États-Unis.

Aussi, ce programme Alice Diop, Autour de Nous  pose la première pierre de la Cinémathèque idéale des banlieues du monde et inaugure une série d'événements et de partenariats, destinés à continuer de partager les histoires et les regards de toutes les "banlieues du monde".

Les Magasins généraux et les Ateliers Médicis s’associent pour proposer pendant trois jours un bar à chicha géant et éphémère, au sein duquel il sera possible de participer à des projections, des débats, des conférences, des performances et des concerts. Un espace bienveillant de paroles, de découvertes et de rencontres avec une nouvelle génération d’artistes, d’écrivains, de penseurs, de journalistes, d’humoristes et de militants.

Avec Achille Mbembé, Mati Diop, Arthur Jafa et des artistes en résidence aux Ateliers Médicis tels Silina Syan, Seumboy Vrainom :€, Alice Diop…

Le podcast Les Chichas de la pensée propose un avant-goût de ce festival avec un jeune artiste invité chaque mois.

Une proposition de Mehdi Meklat & Badroudine Saïd Abdallah.

Bonjour, les inscriptions en ligne sont closes.
Si vous souhaitez participer, présentez-vous à l'accueil ou téléphonez au 01 58 31 11 00.

En hommage à l'Échappatoire de Clichy-sous-Bois et à toutes les boîtes de nuit de banlieue, les Ateliers Médicis transforment un gymnase désaffecté en dancefloor géant. Ravivant les souvenirs de stars des platines, de flirts fiers ou secrets, de danses endiablées, Nicolas Boone invite aux platines et sur la piste de danse clubbers, as et acrobates du roller, vogueur·euse·s et amateur·ice·s de valse. 

Certaines des figures de l’Échappatoire sont présentes grâce à l’enquête photographique de Silina Syan. Camille Juthier termine sa résidence et installe, au sein des Ateliers Médicis, une étrange chill room éclairée à la lumière noire. Toute la nuit, une création lumière de 1024 Architecture révèle le chantier de la gare et ses environs.

Lucas Roxo anime une formation aux techniques de la vidéo et du son et aux métiers du journalisme et de l’audiovisuel.
Elle est ouverte à toutes les personnes qui souhaitent apprendre à se servir d’une caméra, d’un micro, à réaliser des podcasts, reportages et clips vidéos.

Dans une forme manifeste nourrie de krump, de danse traditionnelle et de danse contemporaine, mais aussi de la musique de Pytshens Kambilo et de la parole de l’activiste emblématique Rebecca Kabugho, Voix intérieures restitue le bouillonnement et la multiplicité d’une jeunesse congolaise déterminée à vivre debout.

Projet de recherche de création chorégraphique portée sur la réunion de trois danses urbaines et la circulation de leurs énergies créatrices. Coincés dans leurs logements parisiens, les danseurs ont accordé leurs énergies, en esquivant le piège des réseaux sociaux. L’union de leurs danses différentes mais complémentaires les lancent à l’aventure pour retrouver leur force créatrice et vitale.

Peindre et dessiner des textures et motifs à l’aide de pochoirs sur des papiers colorés et découpés, puis les assembler comme un puzzle afin de créer des paysages fantastiques : l’espace, la jungle, la ville. Ils constitueront une collection de cartes postales souvenirs de ces paysages imaginaires.

Depuis le chantier du métro jusqu’au parc de la Fosse Maussoin, au détour d’un stade, d’un lycée ou d’une maison pour personnes âgées, plusieurs kilomètres d’écriture courent sur le bitume, sur les façades et le mobilier urbain. Ce sont les histoires et les voix des habitants qui nous guident à travers leur quartier, peintes avec soin durant une semaine de chantier collectif.

- 12 spectacles et concerts sur la promenade de la Dhuys
- Une construction monumentale dans la forêt
- Des expositions et du cinéma en plein air
- Des ateliers d’acrobatie, de construction de cabanes, de pop-up, de création sonore, de journalisme, etc.
- De la danse indienne, de la musique méditerranéenne, arménienne, un bal antillais, des artistes de Chicago, du Nigéria. Le monde entier est à Clichy-sous-Bois et Montfermeil !
Et des jeux, une buvette, un pentaglisse, des transats...

Pour le festival l'Été des Ateliers, l'artiste Aristide Barraud présente une exposition dans l'espace public composée de grands tirages photographiques et d’écritures collés sur les façades d’immeubles et palissades de chantiers à Clichy-sous-Bois/Montfermeil ainsi que dans le Nord de Paris.

La suite de l'exposition est à découvrir sur le bâtiment des Ateliers Médicis, complétée par une web-série en trois parties réalisée avec Dogukan Tur et Murat Arslan, habitants du quartier des Bosquets (Montfermeil) issus comme Aristide Barraud de l’école Kourtrajmé.

Découvrir les fleurs et la nature et se les approprier pour créer des cartes postales. Balade en forêt, cueillette de plantes, fabrication d’encres végétales, sérigraphie et chimie. Une expérience sensible et graphique du végétal au format carte postale.

Réaliser un journal télévisé original, entièrement chanté et rappé, inspiré par les journaux télévisés qui existent au Sénégal et en Côte d'Ivoire, Au programme : apprendre à manier une caméra, analyser les journaux télévisés, réaliser des duplex et reportages, présenter un journal, et bien sûr parler, rapper, chanter devant un micro.

Croissants, pains au chocolat, oranais et tresses : les boulangers créent des volumes à partir d’une pâte toute plate. Une inspiration pour créer, en céramique et en argile, des marbrés ou des mille-feuilles, avec des emporte-pièces ou des moules. Petit à petit, les pâtisseries se transforment en sculptures.

Entre culture pop, cheminement intime, questionnement sur le sacré, Ismaël Bazri poursuit aux Ateliers Médicis un travail photographique engagé au cours de sa formation au sein de la session Art et image de l’École Kourtrajmé. Bienvenu dans le rêve Californien, mais bien réel, d’Ismaël. N’oubliez pas de télécharger la playlist via Deezer.

S'initier aux arts du jonglage, de l'acrobatie et de la manipulation d'objet, puis mettre sa créativité au service d'un spectacle sur le thème de la réaction en chaîne. Cet atelier s’inspire de Catpult, un spectacle de la Balañsiñ compagnie.

Une chanteuse et un multi-instrumentiste vous feront voyager et danser, entre folk arménienne et rythmes traditionnels (maloya, reggae, africains, arabes, des balkans…). Vay Aman !

Un refuge ? Un observatoire ? Une expérimentation architecturale ? En 2020, une cabane est apparue dans la forêt régionale de Bondy. Ici, à quelques mètres et pourtant si loin de la ville, de ses chantiers incessants, Feda Wardak, Jean-Yves Phuong, Romain Rampillon, accompagnés d’enfants chercheurs, d’adolescents et de complices constructeurs, ont rêvé et élevé une œuvre scénographique monumentale.

Juste ça, c’est une rencontre entre l’intime et la ville, la maquette et le film, le cinéma et l’architecture. Dans ce petit théâtre électronique, les habitants révèlent leur ville. En se mettant en scène dans une maquette urbaine équipée d’écrans, ils nous racontent leurs lieux préférés. Invisibles au regard du spécialiste, ces lieux intimes constituent le patrimoine sensible des habitants.

Dans la lignée des Brass Bands de la Nouvelle Orléans, le Big Funk Brass libère un son ravageur teinté de funk et de hip-hop qui donne à tous les spectateurs une furieuse envie de se lâcher.