Un film de Jean-Bernard Marlin avec Dylan Robert, Kenza Fortas, Idir Azougli et Lisa Amedjout.
Zachary, 17 ans, sort de prison. Rejeté par sa mère, il traîne dans les quartiers populaires de Marseille. C’est là qu’il rencontre Shéhérazade…
Cette technique ancienne permet de créer facilement des sculptures ou des architectures en ciment pour décorer les jardins au gré de la fantaisie de ses créateurs.
Papier mâché, grillage à poule, ciment puis incrustations d’éléments décoratifs, permettront à chacun des participants de créer un réceptacle capable de métamorphoser une plante en la chevelure végétale d’un personnage imaginaire.
Au fil de l’eau et en suivant l’histoire des eaux de Paris, cette performance reconnecte avec la géologie du territoire francilien. Mais elle explore aussi le terrain des solidarités : son parcours a en effet été déterminé suite à des rencontres auprès de populations marquées par l’immigration. Sur leur chemin, l’artiste et ses accompagnants collectent dans une traîne des petites choses au sol, à savoir ces débris urbains souvent inaperçus et qui migrent en permanence. Raphaëlle de Groot rend ainsi visible l’invisible. Sa longue traîne devient une mue du monde en transformation.
Fatima Daas, 22 ans, habite à Clichy-sous-Bois. Elle achève en juin 2019 le master de création littéraire à Paris 8 et termine son livre La Petite dernière.
Marie Vialle est comédienne pour le théâtre (Alain Françon, Luc Bondy, Jean-Michel Rabeux…), le cinéma (Philippe Garrel, Sébastien Betbeder…) et metteur en scène. Elle mène depuis longtemps une collaboration intense avec l’écrivain Pascal Quignard.
Drissa Diarra est un garçon noir. L’année de ses onze ans, avec ses parents Lamine et Maryama, sa jumelle Ramata et son petit frère Seydouba, il emménage dans un pavillon en province. Alors Drissa rêve sa famille en blonds de télévision : les deux voitures dans le garage, les repas du dimanche. Et surtout le chien. Ce désir de chien devient son obsession. Le bac, le permis à 18 ans et danser en boite, toute la banalité de la jeunesse de France s’incarne dans le corps désiré du canidé.
« C'est une histoire de bâtards. J'aime les bâtards et c'était le point de départ de mon livre. Je voulais aussi réhabiliter ce mot et ceux qui sont considérés comme bâtards, c'est-à-dire ceux qui ont des origines incertaines. Ces origines incertaines sont pour moi le point de départ de la littérature. »
Olivia Rosenthal est écrivaine, romancière, dramaturge et performeuse française. Dernières publication : Toutes les femmes sont des Aliens, éd. Verticales, 2016 ; Eloge des bâtards, éd. Verticales, 2019
Ecrit et lu par Olivia Rosenthal avec Juliette Mancini, illustratrice
Cabaret animé par Julien Liard, auteur interprète, performeur, membre du collectif Undeuxground et du groupe de musique PapierBruit.
Avec les étudiants du Master de Création littéraire de Paris 8
Quelque part entre la banlieue et la campagne, là où leurs parents avant eux ont grandi, Jonas et ses amis tuent le temps. Ils fument, ils jouent aux cartes, ils font pousser de l’herbe dans le jardin, et quand ils sortent, c'est pour constater ce qui les éloigne des autres.
Venu à l'écriture par le rap, David Lopez a commencé à écrire son premier roman Fief en 2014, en suivant le Master Création littéraire de l’université Paris 8. À seulement 34 ans, il est emblématique d’une génération d’écrivains venue à l’écriture par des biais inattendus.
D’ de Kabal est auteur, compositeur, rappeur, slameur et metteur en scène. Cofondateur du groupe de rap Kabal, il est très actif sur la scène slam à laquelle il apporte sa contribution avec les légendaires sessions « Bouchazoreill » du Trabendo et se produit au théâtre en tant que comédien. En 2005 il fonde sa compagnie R.I.P.O.S.T.E. et expérimente de nouvelles formes théâtrales.
Abdellah Taïa a publié aux Éditions du Seuil plusieurs romans, traduits en Europe et aux États-Unis : L’Armée du Salut (2006), Une mélancolie arabe (2008), Le Jour du Roi (Prix de Flore 2010), Infidèles (2012), Un pays pour mourir (2015), Celui qui est digne d'être aimé (2017) et La vie lente (2019).
Mise en scène Sephora Pondi, avec Tara Lindstrom, Neil-Adam Mohammedi, Sephora Pondi, Souleymane Jules Sylla, Nabila Mekkid aka Nina Blue (musicienne).
J’ suis aux trois quarts écrabouillé
Ent’ le Borgeois et l’Ovréier,
J’ suis l’ gas dont on hait le labeur,
Je suis un placard à Douleurs,
Je suis l’Artiste, le Rêveur,
Le Lépreux des Démocraties.
Jehan-Rictus
Voyage dans les nuits parisiennes où les jeunesses se retrouvent. À travers ses libérations, ses confessions et ses excès, faire une chronique intime de ses désirs et ses désillusions, ses vécus et ses envies. Une esquisse de notre époque.
Nous commencerons par une initiation à l'art du haïku qui est une poésie de l'instantané et de l'attention aux petites choses. Par le biais de différents exercices chacun pourra écrire son poème. À partir des textes nous passerons au travail de dessin animé. Nous dessinerons pêle-mêle tout ce que les poèmes nous inspirent puis nous remettrons ces images en ordre dans des story-boards. Ceux-ci nous permettront de réaliser de courtes scènes en dessin animé illustrant chaque poème. Image par image chacun découvrira l'art de l'animation.
De toutes jeunes auteures – Fatima Daas ou Sephora Pondi – d’autres plus confirmé·e·s – David Lopez, Olivia Rosenthal, Eva Doumbia – des poètes explorant l’oralité – D’ de Kabal, Vîrus : celles et ceux qui font le métier d’écriture partageront la scène avec les amateurs et les aspirants, à l’occasion notamment d’une scène ouverte et de la restitution des travaux d’un groupe d’écriture animé par Abdellah Taïa.
En partant d’éléments communs ou personnels, comme une revendication, une manifestation ou encore les chorégraphies « virales », nous construirons une base de travail. Nous verrons comment ces chorégraphies sont l’expression d’un langage populaire et parfois intime. Dans un premier temps, nous expérimenterons les mouvements lors de séances d’initiation à la danse. Dans un second temps, nous verrons comment mettre en scène un mouvement, une chorégraphie.
Acqua Alta raconte une histoire : une femme, un homme, une maison. Un quotidien absurde et cousu de discorde. Mais un jour de pluie, la vie chavire.
Adrien M & Claire B imaginent trois variations de cette histoire dans trois formats singuliers : un spectacle, un livre en réalité augmentée, une expérience en réalité virtuelle. Découvrez aux Ateliers Médicis deux volets du projets Acqua Alta dans une exposition interactive.
18 → 29 février 2020, 14h à 18h
Après un café d’accueil, des ateliers et propositions artistiques rythmeront l’après-midi. Ce sera aussi l’occasion de vous inscrire aux ateliers de pratique artistique du premier semestre.
Cet après-midi est ouvert à tous ! Vous pouvez venir seul ou accompagné.
N'hésitez pas à nous contacter et nous informer de votre présence