C'est une phrase du directeur de l’école.
Lors d’une déambulation dans Prades je suis tombée dans une arrière cour sur une mini décharge citadine, de celles que j’affectionne.
Le plus dur pour eux a été de dessiner des personnages et des détails, d’écrire de manière générale.
Voici un aperçu des dernières retouches :
Les élèves ont donc conçu un parcours permettant au public de comprendre comment ils ont construit leur narration et leurs personnages.
L'école demande aux élèves de préparer des contenus sonores pour les besoins de leur radio. C'est dans ce cadre que deux élèves de la classe d'Amélie nous ont interviewés.
Voici quelques exemples en images :
Après ce petit travail d’écriture, les enfants ont pu se mettre au dessin. La consigne était la suivante : une planche, une histoire, une personne âgée, un enfant.
La forêt dense danse
La forêt forêt calme
les animaux sauvages
La nature danse
avec les écureuils
La nature bouge
les chênes
Que disent les oiseaux ? On a pu voir ensemble que pour les comprendre, il fallait imiter les oiseaux, dans la mesure du possible.
Mais en sommes-nous capables ? On a donc fait une fanfare. Elle n’avait pas d’instruments mais elle les imitait par des gestes et des sons. Elle avançait en rythme.
Imiter c’est aussi faire du son, réaliser un caractère moral dans une musique. Les Grecs nommaient cela ethos des modes.
Masque signifie personne. Les Romains savaient que la personne sociale n’était pas ce qu’ils étaient. À force de l’oublier, on risque de ne plus savoir qui nous sommes.
Pourtant, quand on grimace, ça nous fait plutôt rire non ? Alors, le monstre est-il hilarant ou la grimace serait-elle incapable de faire vraiment le monstrueux ?
Elles dansent elles aussi, elles ont le diable au corps. Nous avons donc fait une ronde endiablée, en hommage aux travailleurs qui ont subi les coups de cette vaste machine.
Quel est ce plaisir que nous prenons à imiter ? Qu’est-ce qui nous fait autant rire dans l’imitation du meuglement d’une vache ?
Nous nous sommes donc mis à écouter attentivement les sons de notre environnement pour entendre la voix du monstre moderne en eux.