Les Oubliées des Cellules est un projet porté par le danseur et chorégraphe Yves Mwamba et l’activiste et comédienne Rebecca Kabuo à la ferme Emmaüs Baudonne, située à Tarnos (40). Premier lieu en France de réinstertion destiné aux femmes détenues en fin de peine, la ferme accueille actuellement six résidentes. Cinq logements supplémentaires devraient être construits d’ici 2022.  Lieu d’expérimentation, Gabi Mouesca, son fondateur et directeur,  tient aussi à souligner que la ferme est aussi un lieu d'expérimentation pour les femmes trans détenues; "ce n'est plus possible de les enfermer dans les prisons d'hommes !" assène-t-il. 

Pour présenter leur résidence, voici ce que disent les artistes : « ce projet est à la fois artistique et humanitaire et veut porter la voix, raconter, dénoncer, alerter et mobiliser l’opinion locale, nationale et internationale sur les conditions carcérales tragiques et précaires des milliers de femmes et leurs enfants. » Pour Rebecca, c’est aussi l’occasion d’analyser et comparer les conditions de détention pour les femmes en France; elle souhaiterait créer un lieu comme celui des Landes en République Démocratique du Congo d’où elle est originaire et où elle a elle-même été prisonnière politique. Reportage. 

Reportage d'Amanda Jacquel.

Artiste aux multiples facettes, Smaïl Kanouté est à la fois graphiste, sérigraphe, plasticien et danseur professionnel. Il fait partie de cette jeune génération qui renouvelle les codes visuels et esthétiques à travers ses créations.

Architecte-constructeur et chercheur indépendant en résidence aux Ateliers Médicis, Feda Wardak élabore depuis 2019 En-dessous, la forêt, un projet qui consiste en l’édification au milieu de la Forêt régionale de Bondy à Clichy-sous-Bois d’une œuvre scénographique monumentale en bois, qui devient le support d’une création chorégraphique présentée pour l'Été des Ateliers en juillet 2021.

La danseuse Loulou Carré a cultivé son projet Tempo Gusto pendant trois semaines à la résidence intergénérationnelle Noël Roncet à Besançon où elle a également posé ses valises. 

Ce dernier atelier était l'occasion pour Loulou Carré de présenter également une partie de son spectacle en cours d'écriture, avec certains gestes directement inspirés de personnes présentes.

À l'aide d'une technique vieille de près de deux siècles, c'est un atelier collectif, loin des écrans et du numérique que proposaient Damien Monteau (diplômé du Royal College of Art de Londres) et Corentin Perrichot (diplômé de l'ENSAAMA à Paris) au Centre de Loisirs de Ploërmel dans le Morbihan. Dans cet atelier intitulé « Cosmovision », les images prennent vie à la force des mollets et chaque dessin est transformé par le coup de crayon d'un·e camarade. 

« Le dessin d'animation peut être assez laborieux, image par image, dessin par dessin; seul, on a vite fait de se décourager mais à plusieurs, on arrive à faire émerger des mouvements très surprenants! » explique Damien Monteau. « Être hors contexte scolaire, et avoir des enfants qui pouvaient venir quand ils en avaient envie, repartir jouer et revenir voir ce que les autres ont fait, ça a aussi permis de libérer certaines approches du dessin. »

Les parents se sont prêtés au jeu lors d'un ultime atelier où les œuvres des enfants étaient présentées.


Retrouver des images du projets sur le compte instagram dédié : @__cosmovision__

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Entretien avec Raphaël Botiveau et Hélène Baillot, en résidence au Centre d'art les Capucins à Embrun où les artistes encadreront les jeunes vers la réalisation d’un film court.

Entretien avec Mariana Delgadillo Espinoza, en résidence au Centre social Carrefour 18 à Rennes où l'artiste et les musiciens de l'ensemble Alkymia nous invitent à entrer dans la musique baroque et traditionnelle bolivienne, une musique d’une joie et d’une vigueur incroyables. Une musique qui se danse autant qu’elle se chante.

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Entretien avec Paul Hommage et Yumi Takeuchi, en résidence à la MJC Lillebonne à Nancy, où les artistes travaillent sur le renku l’une des trois grandes formes de poésie japonaise.

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Plusieurs projets lauréats de Création en Cours prennent l’école pour sujet ou pour objet, en tant qu’institution ou qu’architecture, pour inviter les élèves, mais aussi les professeurs, à considérer autrement ces murs entre lesquels ils évoluent.

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Recourir à la mémoire personnelle et à l’histoire réelle permet de faire naître des questions – et des créations – autour des notions d’identité, de récit… Plusieurs artistes ou collectifs de Création en cours ont souhaité travailler là-dessus avec les écoliers, à l’âge crucial où se forgent les personnalités des futurs adultes.