Alexandre Roccoli poursuit au Carreau du Temple (Paris 3e) son travail initié en résidence aux Ateliers Médicis. Il propose aux habitants et habitantes des ateliers de recherche et d’expérimentation afin de nourrir sa création chorégraphique.

Mickael Vis est un artiste visuel qui explore, à travers l'utilisation de photographies, archives et textes, la narration dans l'intime ; pour l'édition 2023 de Transat, il propose un retour dans son quartier d’enfance, à Grigny, pour son projet « Sous le soleil devant les divins ». « Quand on vient d'ici on ne peut pas ne pas être en colère ; on voit tellement de choses qui ne fonctionnent pas » dit-il. Dans une archive télé, en réponse à une question d'une journaliste sur l'importance de l'enfant dans sa conception de la ville, Émile Aillaud, architecte de la cité la Grande Borne à Grigny répond : « c'est pour que l'enfant puisse devenir ici ce qu'il ne serait pas devenu en étant ailleurs ». Michael Vis s'intéresse notamment à la mythologie qui structure l'urbanité de la ville. Lui, qui évoque le lourd « poids » de Grigny, se demande alors ce que cela veut bien vouloir dire, être ailleurs, ici, dans la ville la plus pauvre de France. L'ancien enfant grignois s’installe à nouveau dans cette ville, pour se plonger dans ses archives, retrouver ses proches et amis, raconter ce quartier et ses habitant·es par la photographie.

« Peut-on retrouver le goût de ce qui n’est plus ? Le goût d’avant les grands bouleversements, les catastrophes, le chaos. La cuisine permet-elle de tisser des ponts entre l'avant et l'après, d'incarner les souvenirs, de donner une voix aux ancêtres, aux absents à travers nos gestes, les mots, les plats ? La cuisine permet-elle d’échapper à la temporalité et d’en créer une nouvelle ? » c’est ce que se demandait Lila Lou Séjourné, artiste plasticienne, avant de commencer sa résidence « Cuisine archéologique en Iparalde » à l’Ehpad Ramuntcho de Bidart.

Adèle Edwards et Valentin Fleury se sont installé·es à l'Ehpad Saint-Joseph de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) pour leur résidence « Intérieur Jour ».

Cécile Rivet était en résidence à l'Ehpad Les Acacias de Montigny-lès-Metz (Moselle) pendant un mois et demi. Alors qu'elle prévoyait initialement de ne travailler qu'un court-métrage d'animation, ce temps de résidence lui a permis d'enrichir cette forme travaillée et d'expérimenter, pour la première fois, celle du spectacle vivant : « je n'aurais jamais imaginé ça car je viens pas de ce milieu ; en fait, je ressors avec plein de nouvelles idées pour mon travail et c'est super ! »

« Comme La Mer » c’est au départ une envie de film de la réalisatrice Narimane Baba Aïssa ; l’envie de parler de ses proches femmes qui, comme elle, ont vécu l’exil, les trajets migratoires, l’arrivée dans un nouveau pays et la prise de large. Autant de ruptures que l’artiste souhaitait conter au féminin.

Emma Rivet, artiste, était installée en résidence au Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale "La Roseraie" à Agen qui accueille des femmes et des enfants.

Par Léo Lefort Eva Bedon

Leo Lefort et Eva Bedon plongent dans ce moment de bascule vers l’âge adulte. Ils explorent la thématique du mouvement : rester ou partir de l’endroit dans lequel on grandit, tantôt repoussoir, motivant ou engluant, et cette exploration se fait avec des jeunes vosgiens qui traversent ce passage.

Avec leur projet de « Banquet », Manon Hachad et Lucas Bonilla se sont installés dans le jardin de l'association La Clède, un centre d'accueil pour demandeurs d'asile (CADA) situé à Alès.

Par Raphaële Bertho

" (…) triste est une ville qui a commencé par une idée,  triste est ce qui ne part pas d'en deçà de l'homme."

François Bon, Décor Ciment, Paris, Editions de minuit, 1988, p. 95.

D’avril à mai 2023, le journaliste Justin Morin et les élèves de CM2 de l’école Louis Pasteur de Clichy-sous-Bois se sont intéressés à la liberté d’expression. Ensemble, ils sont allés à la rencontre des passants pour les questionner sur les limites à la liberté d’expression. Ils ont aussi rencontré des artistes en résidence aux Ateliers Médicis : le collectif ArtLords et Charlie Aubry. Ils partagent leurs réflexions et leurs pérégrinations dans un journal de bord sonore, en cinq épisodes.

Par Amanda Jacquel

Un reportage de la journaliste Amanda Jacquel sur les ateliers de théâtre menés par Sébastien Kheroufi dans le cadre de sa résidence Transat. 

Par Leo Kekemenis

Un reportage de la journaliste Amanda Jacquel sur la création de la pièce De 1964 à 2014  par Julie Vuoso, Regina Ramsl et Guillaume Pons pendant l'été 2022 dans le cadre de leur résidence Transat.

Par Léo Kekemenis

Un reportage du journaliste Léo Kekemenis sur les ateliers de transmission du projet Pink Machine menés pendant l'été 2022 par l'artiste Garance Bonotto dans le cadre de sa résidence Transat.

 

Un reportage du journaliste Lucas Roxo sur le projet de Paulo Accioly mené pendant l'été 2022 dans le cadre de sa résidence Transat.

Un reportage du journaliste Lucas Roxo sur les ateliers de photographie menés par Alassan Diawara pendant l'été 2022 dans le cadre de sa résidence Transat autour du projet Raconte.

Un reportage du journaliste Lucas Roxo sur le projet Raconter la tempête mené par Cécile Delassalle pendant sa résidence Transat. 

Par Leo Kekemenis

Un reportage de Leo Kekemenis sur les ateliers de photographie menés par l'artiste Jean Kader dans le cadre de son projet Chaque époque engendre ses héros réalisé pendant sa résidence Transat à l'été 2022.

Par Amanda Jacquel

Reportage d'Amanda Jacquel sur les ateliers de théâtre menés par Marina Romary dans le cadre de son projet Nos Funérailles développé pendant sa résidence Transat à l'été 2022.

Par Amanda Jacquel

Reportage de la journaliste Amanda Jacquel sur la résidence Transat du collectif Terrains vagues avec leur projet L'utile et l'agréable

Par Leo Kekemenis

Un reportage de Leo Kekemenis sur la résidence Transat d'Agathe Monnier au Château de Monceau. 

Par Leo Kekemenis

Reportage de Leo Kekemenis auprès de Marie Servas, en résidence Transat au Centre de Réadaptation de l'association Rénovation à Bordeaux avec le projet Te souviens-tu des fins d'après-midi orange ?

Le nombres de personne SDF a augmenté de façon critique en France. La Fondation Abbé Pierre, estime que le nombre actuel, tourne autour de 300 000. Ce chiffre comprend les personnes en hébergement généraliste, hébergées dans le dispositif national d’accueil, en bidonvilles et les sans-abris (dont le nombre est difficile à définir). Du côté des demandeur.se.s d’asile, au 1er janvier 2020, le dispositif national d’accueil compte environ 43 600 places autorisées, de centres d’accueil pour demandeur.se.s d’asile. Au regard de ces éléments, dans une démarche artistique et citoyenne, Léa et Inès interveniennent dans ces centres. Proposer des temps d’ateliers autour de leurs pratiques circassiennes, théâtrales et vocales. Créer des espaces ludiques, de lâcher prise.

Reportage d'Amanda Jacquel.

Hébergée par la Maison de Répit de Tassin la Demi-Lune, un lieu d'aide accueillant un public en situation de maladie ou de handicap, cette résidence se focalise sur le rôle des accompagnants dans cette structure supervisée par une équipe de soignants. La camera obscura faisant office de révélateur, le travail de Didier Melquiot aborde la question suivante : "Que faisons nous là, dans cet endroit si particulier ?"
Chacun apporte son point de vue, le but étant d'entrer en immersion dans cette parenthèse, de prendre le temps de croiser des regards, des histoires, un cheminement interrogeant le lien aidants/aidés sans autre but que celui de témoigner, de partager et de laisser une trace, une empreinte, un signe.

Reportage d'Amanda Jacquel.