Le nombres de personne SDF a augmenté de façon critique en France. La Fondation Abbé Pierre, estime que le nombre actuel, tourne autour de 300 000. Ce chiffre comprend les personnes en hébergement généraliste, hébergées dans le dispositif national d’accueil, en bidonvilles et les sans-abris (dont le nombre est difficile à définir). Du côté des demandeur.se.s d’asile, au 1er janvier 2020, le dispositif national d’accueil compte environ 43 600 places autorisées, de centres d’accueil pour demandeur.se.s d’asile. Au regard de ces éléments, dans une démarche artistique et citoyenne, Léa et Inès interveniennent dans ces centres. Proposer des temps d’ateliers autour de leurs pratiques circassiennes, théâtrales et vocales. Créer des espaces ludiques, de lâcher prise.

Reportage d'Amanda Jacquel.

Les Oubliées des Cellules est un projet porté par le danseur et chorégraphe Yves Mwamba et l’activiste et comédienne Rebecca Kabuo à la ferme Emmaüs Baudonne, située à Tarnos (40). Premier lieu en France de réinstertion destiné aux femmes détenues en fin de peine, la ferme accueille actuellement six résidentes. Cinq logements supplémentaires devraient être construits d’ici 2022.  Lieu d’expérimentation, Gabi Mouesca, son fondateur et directeur,  tient aussi à souligner que la ferme est aussi un lieu d'expérimentation pour les femmes trans détenues; "ce n'est plus possible de les enfermer dans les prisons d'hommes !" assène-t-il. 

Pour présenter leur résidence, voici ce que disent les artistes : « ce projet est à la fois artistique et humanitaire et veut porter la voix, raconter, dénoncer, alerter et mobiliser l’opinion locale, nationale et internationale sur les conditions carcérales tragiques et précaires des milliers de femmes et leurs enfants. » Pour Rebecca, c’est aussi l’occasion d’analyser et comparer les conditions de détention pour les femmes en France; elle souhaiterait créer un lieu comme celui des Landes en République Démocratique du Congo d’où elle est originaire et où elle a elle-même été prisonnière politique. Reportage. 

Reportage d'Amanda Jacquel.

Artiste aux multiples facettes, Smaïl Kanouté est à la fois graphiste, sérigraphe, plasticien et danseur professionnel. Il fait partie de cette jeune génération qui renouvelle les codes visuels et esthétiques à travers ses créations.

Architecte-constructeur et chercheur indépendant en résidence aux Ateliers Médicis, Feda Wardak élabore depuis 2019 En-dessous, la forêt, un projet qui consiste en l’édification au milieu de la Forêt régionale de Bondy à Clichy-sous-Bois d’une œuvre scénographique monumentale en bois, qui devient le support d’une création chorégraphique présentée pour l'Été des Ateliers en juillet 2021.

La danseuse Loulou Carré a cultivé son projet Tempo Gusto pendant trois semaines à la résidence intergénérationnelle Noël Roncet à Besançon où elle a également posé ses valises. 

Ce dernier atelier était l'occasion pour Loulou Carré de présenter également une partie de son spectacle en cours d'écriture, avec certains gestes directement inspirés de personnes présentes.

Entretien avec Mariana Delgadillo Espinoza, en résidence au Centre social Carrefour 18 à Rennes où l'artiste et les musiciens de l'ensemble Alkymia nous invitent à entrer dans la musique baroque et traditionnelle bolivienne, une musique d’une joie et d’une vigueur incroyables. Une musique qui se danse autant qu’elle se chante.

Article de la Revue

Peut-être parce que l’art et la science partagent un même tropisme expérimental, et un attrait commun pour la recherche ; peut-être aussi parce que la seconde, et les extraordinaires progrès qu’elle a enregistré au cours des dernières décennies, toutes disciplines confondues, s’avère un puissant stimulant à l’imaginaire ? Art et science ont en tous cas inspiré les artistes-chercheurs de cette 2e édition de Création en cours parmi lesquels trois plasticiens et un circassien qui de près ou de loin ont liés leur projet à des enjeux scientifiques.

Article de la Revue

Plusieurs projets lauréats de Création en Cours prennent l’école pour sujet ou pour objet, en tant qu’institution ou qu’architecture, pour inviter les élèves, mais aussi les professeurs, à considérer autrement ces murs entre lesquels ils évoluent.

Article de la Revue

Recourir à la mémoire personnelle et à l’histoire réelle permet de faire naître des questions – et des créations – autour des notions d’identité, de récit… Plusieurs artistes ou collectifs de Création en cours ont souhaité travailler là-dessus avec les écoliers, à l’âge crucial où se forgent les personnalités des futurs adultes.