Carte d'une des villes de la Cité d'Avel

1 - X 48° 28'3329 Y -2°41667. Date 21.02.2022 , 9:00. VITESSE DU VENT : 40 km/h. 

Publié par Charlotte Goffette

Journal du projet

Quelques mots sur la Cité d'Avel

La tempête Eunice suscite déjà de fortes turbulences ce lundi 21 février. 

La Cité d’Avel n’est non pas une ville, mais plusieurs, d’égales importances, presque toutes semblables, dispersées dans des endroits où le vent fait partie du quotidien. À ce jour, une seule est habitée, les autres sont vides. Celle-ci a éclos en janvier dernier dans la cour de récréation des élèves de l’école primaire de Langourla. Pour la voir, voici quelques conseils avisés : positionnez-vous au centre de la cour de récréation : nez au vent, relevez le menton et respirez profondément pendant dix secondes. Petit à petit, la Cité d’Avel se manifestera entre les nuages, volant au-dessus de votre tête. 

Les vingt-trois élèves ont construit la ville entre les rives d’un fleuve et la mer agitée. En arrivant, le voyageureuse voit quatre cantons. Le premier est Nornade ; avec son restaurant “Tornado resto”, il abrite les restaurateur.trices de la ville. Le restaurant est entouré de nombreux champs agricoles, car les habitant.es y produisent elleux-mêmes leurs aliments. Puis, on reconnaît le quartier Venble d’Est et Venble d’Ouest qui se dénotent des autres quartiers, car les habitant.es ont créé une muraille transparente pour se protéger des tempêtes de sable. On remarque leur goût pour l’architecture moderne avec ce phare qui surplombe le quartier. À l’Est de la Cité d’Avel, on voit l’île d’Avenfleur ; c’est une petite île peuplée d’une biodiversité débordante ; insectes à foison, animaux marins aux abords du rivage, arbres fruitiers et fleurs sauvages. En harmonie avec cette nature vivante, ses habitant.es ne piétinent jamais le sol, iels le survolent grâce à leurs ailes. Le dernier quartier, le plus vaste d’Avel, est habité par Les busqués. Les réseaux de ventilation et de turbines bloquent l’accès en ligne droite à l’aéroport, à la centrale électrique et à l’école de météorologie. Toutes les rues se croisent pour former des zigzags interminables et, le plus souvent, les voyageureuses ne tombent que par miracle sur les lieux touristiques. Alors, les habitant.es ont décidé de fabriquer des bus aérodynamiques, à la particularité d’être toujours à l’heure.  

À très vite,

Charlotte

L'ambassadrice de la Cité d'Avel