Tardigrade, Éponge et les visions nocturnes

Un crabe qui prend une éponge pour un chapeau - on aura tout vu !

Publié par Lisa Schittulli

Journal du projet

Extérieur jour - Trois êtres se croisent - sans jamais se rencontrer - sur une plage exempte de traces d’humanité. Végétal, animal, humain mais surtout non identifiés, ils sont dans un mouvement : celui d’une arrivée ou d’une évolution qui les voient passer de l’élément eau à la terre ferme, celui d’un déplacement horizontal sur l’interstice qui sépare l’océan de la forêt, celui d’un tâtonnement du pied dans une mangrove bientôt recouverte par les eaux.

Extérieur nuit - L’Éponge et le Tardigrade, cette fois nommés, sont assis sous une moustiquaire qui les protège des insectes et des apparitions nocturnes, ces formes grandissantes ou rampantes, ces hallucinations qui les mèneront pourtant vers une oasis - « UN-BAR!! ».

Intérieur jour - À la terrasse d’un café, l’Éponge et le Tardigrade sirotent bruyamment un jus d’ananas. Le second se plaint de maux de ventre, tandis que la première s’insurge contre ce crabe qui la prend pour un chapeau, elle, ses soeurs et ses cousines, les éponges de mer.

Ce trailer a été présenté aux enfants de la classe d’Andjilani, à l’école élémentaire de Kahani. Il a ouvert un premier atelier de dessin et d’explorations de différents mondes - le monde de la mer et des airs, le monde des forêts et des plantes, le monde de la terre et du souterrain, et le monde de la nuit et de l’invisible.

 

Où le Tardigrade et l'Éponge rencontrent les enfants de Kahani