Retour à Rachecourt en compagnie d’Elisabetta Spaggiari qui intervient avec la classe sur 2 jours. Elisabetta a été formée à l’école Jacques Lecoq en tant que comédienne,
avant de bifurquer vers le graphisme, à l’ENSAD, là où nous nous sommes rencontrées. Les élèves ont déjà entendu parler de sa venue, et certains sont impatients de rencontrer une comédienne pour de vrai. Nous commençons notre première journée par un exercice de théâtre. Se présenter, prendre la parole en public, imiter, prendre conscience de l’espace qui nous entoure et que l’on occupe, se coordonner. C’est nouveau, ça fait rigoler - Elisabetta nous fait imaginer que l’on malaxe une grande pâte à pizza ensemble, que l’on parle à un château d’eau situé à 15km de là.
Je participe avec joie à l’atelier, et la petite heure que nous passons tous ensemble me fait penser que les quelques exercices que nous avons pratiqué devraient arriver plus régulièrement : un moyen de prendre conscience de son corps, de soi face aux autres.
Elle redonne aux enfants une citation réadaptée de Peter Brook dont elle m’avait déjà parlé lorsque nous répétions ensemble et qui m'avait marqué : « Quelqu'un traverse un espace vide pendant que quelqu'un d'autre l'observe, et c'est suffisant pour que l'acte théâtral soit amorcé. ».
Notre espace à nous est déjà bien rempli. Il nous faut déplacer tout le décor dans une nouvelle salle :
les premières prises sont plutôt réussies mais le son est encore trop bruyant. Nous nous isolons des autres classes pour quelques jours.
Une fois la table réinstallée, les lumières réglées, c’est reparti pour un second tournage. Nous avons acheté « des costumes » pour que les élèves s’assortissent au décor. Elisabetta leur fait travailler les manipulations et la voix tandis que je veille à la captation. Nous avons très peu de temps et il faut que tout le monde passe.
En exclusivité quelques images de leurs répétions et du film à venir. Merci encore à Elisabetta pour son intervention.
les premières prises sont plutôt réussies mais le son est encore trop bruyant. Nous nous isolons des autres classes pour quelques jours.
Une fois la table réinstallée, les lumières réglées, c’est reparti pour un second tournage. Nous avons acheté « des costumes » pour que les élèves s’assortissent au décor. Elisabetta leur fait travailler les manipulations et la voix tandis que je veille à la captation. Nous avons très peu de temps et il faut que tout le monde passe.
En exclusivité quelques images de leurs répétions et du film à venir. Merci encore à Elisabetta pour son intervention.
